socialisation

  • Pourquoi avoir une relation basée sur la confiance avec son chien?

    La relation que vous avez avec votre animal est unique, inimitable. Elle influence vos réactions par rapport votre chien, les réactions qu’à votre chien par rapport à vous, mais aussi les relations de votre chien par rapport à son environnement.
    Une relation riche de confiance et de respect mutuel apporte résilience et réconfort aux deux parties.

    Voilà pourquoi nous balayons de la main les théories faisant appel aux punitions, à l’intimidation, à la dominance ou tout autre précepte ne nous permettant pas d’accéder à une relation épanouie, saine et rassurante avec notre chien.

    Pourquoi entraîner mon chien à me faire confiance?

    La relation est autant à travailler chez les chiens craintifs du monde extérieur, chez les chiens agressifs envers leur propriétaire, chez les chiens fugueur que chez ceux qui sont frustrés au moindre échec.

    Mon chien a peur

    Les chiens craintifs profiteront d’une relation sécurisante, d’où ils tireront une plus grande résilience par rapport à leur environnement et aux situations qu’ils ne contrôlent pas. Ils pourront toujours trouver du réconfort auprès de leur propriétaire, ce qui leur donnera le courage nécessaire pour explorer leur environnement et faire face à de nouveaux défis.

    Mon chien m’a mordu

    Les chiens agressifs envers leurs propriétaires sont souvent des grands incompris qui sont victimes d’un monde qu’ils ne savent pas interpréter et souvent terrifiant. Encore une fois, l’approche relationnelle permettra à chiens et humains d’apprendre à mieux se connaître, à mieux connaitre les limites de chacun. ( voir notre article sur le langage du chien ) Peu à peu, les deux partis apprendront à se refaire confiance et à affronter de nouveaux défis.

    Mon chien fugue

    Les chiens fugueurs bénéficieront d’une relation riche, dynamique, renforçante. Chez ces animaux qui ne veulent venir à l’appel, nous noterons toujours ceci :

    • L’environnement est plus stimulant que le propriétaire
    • Revenir vers le propriétaire est une punition pour l’animal, qu’on lui inflige à répétition.

    Des exercices visant à enrichir la relation qui existe entre ces êtres feront inévitablement revenir le chien fugueur au son de son nom, car il en aura envie.

    Peu importe ce que vous voulez travailler avec votre animal, pensez à enrichir votre relation par des périodes de jeux, des périodes d’entraînement, des périodes de caresses ( si votre chien apprécie) et en évitant de contraindre ou de mettre votre animal dans des situations qu’il n’est pas apte à affronter.

    Devenez cette figure parentale que tous les enfants méritent, que tous les adultes auraient aimé avoir et dont tous les chiens ont profondément besoin!

     

    Article issus : http://www.demaindemaitre.ca/

  • Qu’est-ce qu’englobe le mot éducation canine ?

    Les chiens sont considérés par la plupart des maîtres comme un membre à part entière de la famille, un copain, un compagnon des bons et des mauvais moments. Beaucoup de familles admettent que leur chien fait partie intégrante de l’équilibre social familial et qu’ils aiment partager avec lui les activités familiales.

    Mais étonnamment, et j’ai pu le constater à maintes reprises sur le terrain, même si une vraie tendresse s’exprime quand ils regardent leur chien et quand ils parlent de lui, la plupart des maîtres ont une idée très arrêtée voire stricte sur la façon de l’éduquer.

     

    Quel doit être l’objectif de l’éducation ? 

    D’un point de vue professionnel, le premier objectif que doit se fixer l’éducateur est de rendre le chien fiable dans ses interactions sociales avec tous

    les membres de la famille et par extension avec les étrangers (enfants, parents, personnes âgées…).

    La réalité est que le programme d’éducation pour rendre un chien agréable à vivre et sociable est un énorme programme et si les maîtres avaient la moindre idée de ce qu’il convient d’apprendre à un chiot pour en faire un chien agréable à vivre et fiable dans ses interactions, la plupart des maîtres, seraient plus alertés sur la responsabilité qui va leur incomber et seraient à même de réfléchir de façon responsable sur la qualité des interactions à entretenir avec leur chien.

    Beaucoup de chiens que je rencontre ne sont pas fiables dans leurs interactions sociales et ce qui est décourageant, pour les maîtres comme pour la professionnelle que je suis, c’est de constater que ce manque de fiabilité n’est dû qu’à un manque d’information. La bonne volonté des maîtres à rendre leur chien obéissant n’incluant pas une qualité d’interaction prenant en compte le retour de l’environnement a rendu leur chien méfiant, craintif, peureux voir agressif envers les humains et quelquefois envers les membres du cercle familial.

     

    Éduquer c’est donner envie à l’autre de changer de comportement ou d’adopter un comportement plutôt qu’un autre.

    Éduquer un chien c’est se rendre compte que la qualité des interactions entretenues aura une incidence directe sur la façon dont il va percevoir ses relations aux autres. Si j’apprends à mon chien à s’asseoir en lui appuyant sur l’arrière-train jusqu’à ce qu’il cède, voire en augmentant la pression jusqu’à la douleur si il refuse,  j’ai peu de chance pour que mon chien, aime me voir prononcer le mot assis, aime voir ma main s’approcher de lui ou la main de toute autre personne inconnue même avec une bonne intention. Quand un chien a peur, il se cache, fuit ou se défend.

    Un chien qui est en interaction avec une autre espèce que la sienne, en l’occurrence les humains, passe la plupart de son temps à essayer de deviner les intentions bonnes ou mauvaises de la personne avec laquelle il est en interaction dans le seul objectif d’éviter ce qu’il ne veut pas ou d’obtenir ce qu’il désire. Sachant que nos intentions varient en fonction de nos humeurs.

    Il augmentera son comportement si ce comportement lui apporte un retour confortable ou agréable et évitera de proposer un comportement si celui-ci lui procure du désagréable ou de l’inconfortable avec toutes les conséquences comportementales correspondantes.

    Alors quand une compréhension limitée de l’éducation est : d’obliger l’autre à ou de l’y contraindre sans que l’autre est la moindre idée de ce qu’on lui demande, on ne peut qu’être un moment ou à un autre confronté à ce que l’individu en face avec les moyens qu’il a, trouve la solution la plus confortable pour lui.

    Si les chiens sont désobéissants ou pas toujours très coopératifs c’est probablement parce que nous leur avons appris à l’être et si les méthodes amicales et positives prennent toute leur valeur et tout leur intérêt c’est qu’elles apportent aux maitres des solutions simples, agréables pour lui et pour le chien et qu’elles rendent les chiens fiables dans leurs interactions.

    Faisons de l’autorité, mais n’agressons pas les chiens quand ils demandent à comprendre ce que nous désirons d’eux en considérant qu’ils désobéissent,apprenons leur en augmentant leur niveau de sociabilité sociale, leur niveau de coopération et leur niveau de tolérance aux interactions.

     

    Éduquons les chiens en gardant à l’esprit que la véritable question à se poser est de comment les éduquer et non pas de les éduquer.

     

    Auteur : Catherine Collignon, éducateur de chien spécialisé en rééducation comportementale et en clicker-training – Conseillère agréée en 2005 par le centre du Dr Bach

    Article 2012 réactualisé pour Fidanimo – 2015

  • Mon chien lèche : origines et significations du comportement

    Votre chien lèche ses congénères ou vous lèche le visage ? Que veut dire ce comportement très présent chez nos compagnons à quatre pattes ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui nous demandera d’aller chercher du coté du chien à l’état sauvage et dans sa vie de chiot.

    Un comportement appris à la naissance

    Le chien lèche et apprend ce comportement dès son plus jeune âge. En effet, lorsque les chiots viennent au monde, la mère les nettoie en les léchant.

    La chienne lèche également ses chiots pour leur manifester son affection.

    Lorsqu’ils passent de l’allaitement à une nourriture semi-solide, les chiots lèchent le museau de leur mère pour lui manifester leur faim.

    À l’état sauvage, cet instinct les pousse à lécher le museau de leur mère pour stimuler chez elle la régurgitation de la nourriture en partie digérée.

    Un comportement de soumission ou une marque d’apaisement

    Avec d’autres chiens

    Le chien lèche pour marquer son interaction sociale avec d’autres chiens de la meute à l’état sauvage. Ce même comportement se distingue chez le loup. En effet le chien lèche un chien de rang supérieur pour marquer sa position au rang inférieur et ainsi se soumettre.

    On peut observer cela lorsque deux chiens se rencontrent pour la première fois et que l’un des deux a « un fort caractère ». Le premier chien lèche alors le museau du chien au fort caractère en signe d’apaisement, une manière de lui dire « t’inquiète pas, je viens en ami ».

    Avec les humains

    Si l’on transpose ce comportement sur nous, les humains, les chiens peuvent nous lécher en marque d’apaisement. Par exemple, lorsque nous nous sentons énervés ou stressés, le chien lèche nos mains ou notre visage pour nous dire « tout va bien, laisse moi t’aider ».

    Au même titre, le chiot en nous léchant, peut nous dire « prend soin de moi, je suis fragile et j’ai besoin de toi pour me nourrir » comme il ferait avec sa mère.

    Le chien lèche pour manifester son affection

    Avec d’autres chiens

    Un chien qui lèche un autre chien peut le faire par totale affection envers ce dernier. Deux chiens qui se connaissent, peuvent se lécher pour se marquer leur affection commune.

    On sort alors du cadre de la soumission ou de la marque d’apaisement. On se trouve là dans un rapport altruiste où le chien manifestera son affection à son congénère.

    Avec les humains

    Les chiens nous apportent énormément d’affection au quotidien et ceci passe souvent par le léchage. Le chien lèche son maître au visage, aux mains ou tout autre partie du corps comme les jambes.

    Ceci afin de nous témoigner son affection. Bien sûr, tout le monde n’apprécie pas que son chien le lèche au visage et ce, pour des raisons évidentes d’hygiène.

    Pour conclure

    Comme nous l’avons vu, à l’état sauvage et dans certains cas, le chien lèche le museau de son congénère en signe d’apaisement ou de soumission. Mais cela peut être également par pure affection et c’est bien souvent le cas.

    Avec son maître et les humains, le chien lèche avant tout pour manifester son amour et le fait souvent au visage. C’est à chacun d’accepter ou de limiter ce comportement mais on ne peut pas interdire un comportement aussi naturel que celui-ci sans déstabiliser son chien. Et vous, tolérez-vous que votre chien vous lèche au visage ?


    Article du site : http://www.guide-du-chien.com

  • L'éducation positive, cause d'obésité ?

    L'une des craintes qui revient assez souvent lorsque l'on parle d'éducation positive ainsi que lorsque l'on indique donner des friandises est l'idée que cela va rendre les chiens obèses.

    Il est important de préciser qu'une étude anglaise réalisée par la PFMA en 2014 révèle que 77% des vétérinaires pensent que l'obésité augmente de façon globale chez les animaux de compagnies. Ils estiment que 45% des chiens sont en sur-poids. Par contre, 63% des propriétaires pensent que leurs animaux n'ont pas un problème de poids.

    Alors forcément, les friandises peuvent avoir un certain effet sur le poids du chien et il est normal que cela inquiète les propriétaires. Néanmoins pour réduire les risques sans réduire les friandises nécessaires à l'éducation, nous appliquons quelques règles de bases utiles pour tout les chiens mais souvent oubliées.

    - Choisir son alimentation principale avec soin

    Oui, les friandises que l'on donne peuvent avoir leur importance sur le poids, mais il y a tout de même l'alimentation quotidienne qui joue fortement sur le poids de nos animaux. Les chiens sont des carnivores opportunistes, ils sont capable de digérer un certain nombre d'aliment mais la digestion n'est pas le seul critère à prendre en compte.

    Prenez le temps de regarder les compositions de vos croquettes (et de vos friandises). Les ingrédients sont écris par ordre d'importance. Prenez également le temps de vous renseigner sur les différents types d'alimentations existantes telles que le BARF ou encore le Raw Feeding. Gérer correctement l'alimentation de votre chien est l'une des bases importantes pour contrôler son poids.

    - Adapter son activité physique

    Oui, donner des friandises peut faire grossir le chien, mais s'il grossit c'est également parce qu'il ne se dépense pas suffisamment face à sa prise alimentaire. Le chien est censé sortir hors du jardin, précisons le, au moins une heure par jour. Ce conseil est général, si vous avez choisi d'adopter un Husky, un Border Collie ou un Pékinois, leurs besoins seront bien évidemment différents. Néanmoins avoir une base correcte d'activité est important. Il est également possible de pratiquer certains sports. Le chien comme n'importe quel athlète aura besoin de s'entraîner mais ça peut lui faire du bien et remplacer ses petits bourrelets par des muscles bien ronds.

    Suivant une étude réalisée par DogBuddy.com en avril 2015, seuls 48% des français sortent leurs chiens plus d'une heure par jour. 10% les sortent même moins de 15 minutes par jour.

    Pas envie de sortir ? Les sorties hors jardin sont très importantes pour permettre au chien d'explorer et de rencontrer des congénères. Néanmoins certains sports peuvent se pratiquer dans un jardin (petit parcours d'agility, frisbee, ...) et d'autres peuvent se pratiquer au sein même de la maison (obérythmée, ...). Si vous vous cassez la jambe et qu'exceptionnellement le nombre de sorties et leurs durées se réduit, vous pouvez trouver des activités complémentaires pour lui permettre de se dépenser. Certaines activités telles que les sprinkles peuvent permettre au chien d'explorer dans un environnement pourtant connu.

    - Choisir ses friandises

    Fromages, biscuits apéritifs, bonbons, ... Autant le dire immédiatement, ce ne sont pas des friandises recommandées. La biscotte pleine de confitures du petit-déjeuner non plus ! Au delà du risque d'obésité et même du risque de soucis de comportement lié à certains rituels (tel que le petit bout de fromage en fin de repas qui rend le chien pénible tout le long du repas puisqu'il attend sa friandise ...), tout ce que l'on mange n'est pas bon pour le chien. Certains produits sont toxiques pour eux et peuvent les empoisonner petit à petit comme c'est le cas pour le chocolat.

    Attention, qu'un produit soit estampillé "pour chien" ne signifie pas qu'il ne sera pas toxique. Ainsi une marque propose du chocolat pour chien, contenant du cacao et étant donc dangereux pour sa santé. Certains peuvent faire des réactions très violentes à ce type de produits alors que d'autres sembleront le tolérer alors que sur le long terme, cette friandise est toute aussi dangereuse.

    Donc, pour choisir ses friandises, il est intéressant de retourner à la base : de la viande. Et si votre chien est obèse, pourquoi pas de la viande maigre...

    Une fois les friandises choisies, vous pouvez déduire la quantité que vous donnez de la ration journalière de votre chien. Ainsi comment pourraient-elles augmenter le risque d'obésité ? Ajoutons néanmoins que l'éducation positive n'interdit absolument pas de donner d'autres types de récompenses telles que les jouets, etc, etc. Les récompenses peuvent être non alimentaires, mais il est dommage de supprimer un type de récompense qui motive tant le chien.

    Alors n'oubliez pas, l'alimentation et le sport, sont tous les deux importants pour que votre chien garde la ligne !

    Article du site : http://hund.fr/actualites

  • Non au punition physique !

    Une fois n’est pas coutume, ce post sera l’occasion d’un petit coup de gueule. Un coup de gueule provoqué par ce que je considère comme une vision d’horreur. La preuve, malheureusement, que les méthodes de dressage archaïques ont encore de beaux jours devant elles. 

    Ceasar Millan plaque un chienLa scène, choquante, se passe dans un parc bruxellois pendant un cours de dressage: l’instructeur maintient un rottweiler au sol, par la force, un genou sur son arrière train et un autre fermement enfoncé sur son collier à pointes. Comment ne pas réagir?

    Des méthodes de moins en moins utilisées

    Inutile de revenir sur ce que je pense du matériel utilisé, je préfère me focaliser sur cette manie bien ancrée de plaquer son chien pour lui montrer qui est le maître. « Cela fait partie de la méthode enseignée ici », s’est exclamé le dresseur. Mais c’est bien là le problème!

    Employé très largement depuis des décennies, le placage est largement remis en cause dans les pays anglo-saxons notamment. Pourquoi? Parce que la science a prouvé qu’en plus d’être irrespectueuse de l’animal, cette méthode est aussi moins efficace que le renforcement positif. Qui plus est, elle peut s’avérer très dangereuse.

    Une logique maladroite

    Les adeptes du placage s’appuient sur la relation observée entre les animaux pour justifier leur pratique. Les loups s’applatissent bien devant leur chef de meute pour donner des marques de déférence. La femelle chien immobilise aussi ses petits lorsqu’ils ne manifestent pas le comportement adéquat. Certes, mais nous ne sommes pas des chiens, ni des loups, et l’interprétation de ces rituels est souvent erronée.

    A l’état sauvage, les chefs de meute n’imposent pas physiquement la soumission à leur congénères, ils l’obtiennent naturellement gràce à leur charisme. Quant à la chienne, elle n’utilise cette méthode que pendant quelques semaines, le temps d’apprendre « la politesse » à ses chiots. Dans le monde canin, la soumission est un signe d’apaisement, une posture de paix pour signaler ses bonnes intentions.

    Placage au sol: attention danger!

    D’après une étude americaine de 2009, plaquer un chien a le même effet que le frapper ou lui crier dessus: ça ne le calme pas, ça lui apprend qu’il ne peut pas avoir confiance en son maître. Médor vit cette expérience comme une agression et, c’est bien connu, la violence entraîne la violence. Pire, si l’expérience se répète trop souvent, le taux de cortisol (hormone du stress) du chien augmente de façon significative, ce qui implique des risques pour sa santé physique ou mentale.

    À l’inverse, les méthodes basées sur le renforcement positif améliorent la relation qui unit un maître et son chien. Les animaux anxieux reprennent confiance, ce qui limite les risques d’agressivité. Quant aux autres, ils apprennent plus vite parce qu’ils s’amusent lors des séances d’éducation. Ces remarques sont à garder en mémoire lorsqu’on choisit un cours de dressage.

     

    http://www.pasapatte.com/actu/2013/05/non-au-placage-au-sol/

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  • Chien et enfant : règles vital

    Les règles à respecter sont simple mais malgrés tout le nombre d'accident est toujours trop important et les conséquences peuvent être dramatique (voir http://training-club-canin.e-monsite.com/blog/les-niveau-d-agressivites.html) pour l'enfant et trop souvent le chien est eutanasier ou abandonnée alors que sont agressivité est juste son moyen de défence.

    On voit souvent des vidéos ou des photos de chiens et d’enfants très proches, le chien sur l’enfant ou l’enfant sur le chien, prenant son animal pour un cheval. La plupart des personnes (moi avant comprise) trouvent ces images mignonnes, en pensant que ce chien et peut-être le leur sont des amours, adorant leur petit maître humain et sont les plus patients de l’univers. On entend souvent dire « oh, moi je peux lui faire n’importe quoi à mon chien, jamais il ne se retournera ». Cette phrase me met maintenant des frissons, et vous allez comprendre pourquoi.

    Danger, c’est sûr ça ?

    Rappelons le si besoin est, le chien est un animal qui parle son propre langage. Le chien pense à sa sécurité et pour la défendre, il peut avoir des comportements qui pour nous humains ne sont pas adaptés. Et qui pour lui, étaient LA solution. Cette solution peut aller de la fuite à la morsure…

    Un enfant quant à lui ne contrôle pas tous ses mouvements qui peuvent être vifs et mal dirigés. Selon son âge, il n’a pas non plus la notion des dangers environnants et s’alarmera une fois que la douleur sera présente.

    Le danger réside à la fois dans le fait que le chien ne comprend pas tout ce qui se passe et pense à sa sécurité mais aussi par le fait que l’enfant ne connaît pas non plus les limites et le langage du chien. Lamorsure est le principal risque à cette relation non contrôlée.

    Le chien communique avec des signaux, qui, si ils sont compris par les humains, évitent toute confrontation entre nous et l’animal. Et cela devrait être le but de toute famille : cohabiter en paix avec son animal.

    Apprendre les bons comportements à son enfant ; c’est les connaître d’abord soi-même

    Pour vous parent ou proche d’un enfant, surtout en bas âge, il y a des précautions à prendre et avec lesquelles il faut être intransigeant :

    • ne jamais laisser un chien et un enfant seul sans surveillance : c’est la règle numéro 1 à appliquer et à ne jamais trahir.
    • apprendre à l’enfant à respecter son chien :
      • interdiction pour l’enfant d’aller dans le panier du chien.
      • ne pas tirer les poils.
      • ne pas taper.
      • ne pas tirer les oreilles.
      • ne pas vouloir enlever quelque chose de la gueule du chien.
      • ne pas s’approcher du chien quand il mange.
      • ne pas toucher les gamelles et jouets.
      • ne pas monter sur le chien.
      • ne pas suivre le chien quand il veut être tranquille.

    Ces conseils peuvent pour certains paraitre superflus mais je vous assure qu’il n’est pas rare de voir des cas de morsure causé par ce genre d' »erreur » qui peut facilement être évitée. N’oubliez pas que la très grande majorité des morsures sont causés par le chien de la famille, donc qui connait la personne mordue et inversement.

    Une relation contrôlée…

    Vous l’avez compris, un chien reste un chien. Même si dans votre enfance vous avez le souvenir du chien de la famille à qui vous pouviez tout faire, ne reproduisez pas cela avec votre propre chien. Ce serait ne pas le respecter.

    Pour le contrôle de la relation en tant que proche, je vous conseille d’observer les signaux dits d’apaisement de votre chien, qui montreront que ce dernier n’est pas à l’aise.

    Par exemple, un chien qui détourne le regard ou carrément le corps par rapport à l’enfant est un chien qui veut fuir. Il faut respecter cela et qu’il puisse retrouver son espace de confort.

    Se lécher les babines plusieurs fois à la suite est aussi le signe qu’il faut que vous interveniez pour stopper l’interaction et pourquoi pas la reprendre plus tard, quand votre chien aura repris son équilibre émotionnel.

    Pareil au moindre grognement qu’émet le chien ou retroussement de babines, éloignez tout de suite votre enfant et inutile de punir votre animal. Pourquoi ? Vous le punissez parce qu’il a grogné ou montré les dents. Pour lui, il a juste prévenu de son malaise. Si vous le grondez à ce moment là, vous associez le fait qu’il ait prévenu à un souvenir négatif. Ce qu’il va comprendre c’est qu’il ne faut pas prévenir, et la prochaine fois il passera à la morsure directement.

    Le regard en coin ou dit « œil de baleine », doit aussi être un signal. L’œil de votre chien est alors d’un côté du globe et on voit beaucoup sa partie blanche. Là aussi, éloignez votre enfant.

    Les jeux et câlins entre enfants et chiens doivent se passer sous surveillance. Le mieux en terme de jeux sont les jeux de lancers de balles qui permettent à tout le monde de partager un moment convivial et assez sécuritaire.

     

    …Mais une vraie relation

    Pour les enfants de plus de 10-12 ans, j’aime les intégrer avec leurs parents à l’éducation du chien de la famille. N’hésitez donc pas à intégrer votre enfant à cela, sous votre surveillance toujours. Cela créera et renforcera le lien entre votre enfant et votre chien, ils seront plus complices que jamais. Et oui, aucun besoin de monter sur le chien comme sur un cheval pour s’amuser !

    Pour les tout-petits, la relation entre l’animal et l’enfant se fait surtout par le non-verbal, des gestes, expressions, mimiques suffiront à ce que la relation soit épanouissante pour chacun d’entre eux.

    N’oublions pas que le chien est un confident, bien souvent le meilleur ami de vos enfants. Leur lien est incassable mais pour avoir cette solidité, la confiance doit être mutuelle. Vous ne pouvez pas vous contenter de dire que votre chien connaît votre famille donc aucun risque. Vous vous devez d’apprendre à décoder quand votre animal est mal à l’aise, c’est la clé d’une bonne cohabitation.

    Le meilleur ami de l’Homme et son enfant, dans le respect total.

    Avez-vous eu une relation particulière avec un chien de votre entourage quand vous étiez petits ?

    http://blog.pattenlair.fr/chien-enfant-danger/

    Chien enfant2

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