Tricks et astuce

Cette catégorie de billet vas recencer des vidéo ou tutoriel de tricks et autre astuce à enseigner à votre chien.

  • Les erreurs d'apprentissage les plus fréquentes en éducation canine

    Le chien et l’éducation du chien sont soumis aux lois de l’apprentissage. Nous pouvons nous appliquer à comprendre ces lois afin de mieux saisir ce qui nous échappe parfois quand notre chien se comporte mal et nous donner un moyen de contrôler la situation en comprenant pourquoi, alors que nous le réprimandons, il continue de mal se comporter.

    Les chiens apprennent par association et par répétition, ainsi tout comportement récompensé augmente en intensité et en fréquence, peu importe le comportement récompensé, et à l’inverse tout comportement puni diminue en intensité et en fréquence.

    Ainsi, quand vous sanctionnez votre chien, et que malgré vos réprimandes à répétition son comportement augmente, c’est qu’il est probablement, sans que vous en ayez conscience, récompensé. De toute évidence, il est inutile de continuer à le réprimander puisque cela ne sert n’a pas l’effet escompté, il vaut mieux essayer, dans un premier temps de rechercher ce qui fait augmenter son comportement, puis d’établir quel comportement pourrait se substituer à ce mauvais comportement et enfin le récompenser pour que le bon comportement souhaité augmente en intensité et en fréquence. De la même façon, lorsque vous croyez récompenser et que le comportement diminue, c’est qu’en fait le comportement est puni.

     

    Récompenser en croyant punir : Je gronde mon chien dès qu’il me saute dessus, pourtant il recommence systématiquement. Certes, vous le grondez, mais vous le touchez en même temps pour le repousser. Ce geste est interprété par votre chien comme une stimulation sociale, donc une réponse favorable qui le stimulera à vous dire bonjour de nouveau. Par votre action même vous récompensez ses sauts. Si sa motivation à vous dire bonjour est plus forte, il recommencera, avec une certaine anxiété peut-être à l’idée de vous énerver, mais stimulé par le fait que vous le touchiez.

     

    Récompenser un comportement en croyant le contrôler : Mon chien gratte à la porte pour entrer, cette action m’est insupportable car il abîme à chaque fois la porte. Pour contrôler le fait qu’il gratte et pour faire cesser son action, je le gronde et j’ouvre la porte en même temps. La porte qui s’ouvre est la réponse qu’attendait le chien en grattant. Ainsi récompensé, il recommencera même si vous l’avez grondé. 

    Une autre loi très importante nous enseigne que pour fixer un comportement dans le temps il suffit de le récompenser de façon aléatoire (1 fois sur 2, puis 1 sur 5, puis 1 sur 10, puis 1 sur 4, etc.).

     

    Apprendre à mon chien à insister : Mon chien quémande de la nourriture à table de temps en temps. Il ne le faisait pourtant pas avant, mais maintenant il en prend l’habitude. Si je l’ignore ou si je le réprimande, il insiste. Premier constat : s’il quémande, c’est qu’il a dû en être récompensé à un moment ou à un autre. « Non », allez-vous me répondre. Si j’insiste auprès de vous en reformulant ma question, vous allez me dire : « Oui cela nous est arrivé, mais très rarement, et il y a longtemps maintenant que nous avons arrêté ». Le « très rarement » avec une récompense de forte valeur suffit au chien pour insister dans sa réponse. Car il ne sait jamais si vous êtes sérieux quand vous dites « Non », puisque quelques fois, même très rarement, vous l’avez récompensé, une fois sur 2, sur 15, sur 8, sur 3, sur 30. Pourquoi s’en priverait-il alors ? Il ne sait pas quand la récompense va arriver, mais il sait qu’elle arrivera certainement à un moment ou à un autre….

     

    Apprendre à mon chien à bouder pour obtenir mieux : Votre chien boude sa gamelle, cela vous inquiète alors vous vous approchez et vous le stimulez à manger ; voyant que rien n’y fait, vous vous dirigez vers le placard de la cuisine, vous sortez un peu de jambon et le mélangez à sa gamelle pour le stimuler à manger. Qu’est-ce que le chien peut apprendre en associant les différentes étapes jusqu’à une finalité agréable ? Étape 1 : je boude ; étape 2 : mon maître s’approche et secoue ma gamelle ; étape 3 : mon maître se dirige vers le placard, c’est bon signe je vais avoir du mieux, il craque. Vous avez appris à votre chien à bouder et à insister dans le comportement que vous vouliez voir disparaître. Certains chiens sont des professionnels de la bouderie pour obtenir une gamelle plus appétissante.

     

    Apprendre à mon chien à augmenter le critère : Je suis au téléphone, mon chien gratte derrière la porte, comme je ne répond pas immédiatement car je suis occupée, il augmente le critère et aboie, n’y tenant plus car il va déranger les voisins je vais lui ouvrir. Je viens de lui apprendre à augmenter le critère, la prochaine fois il aboiera plus fort pour être certain que vous l’avez bien entendu, puisque cela marche mieux que de gratter.

     

    Apprendre à mon chien à avoir un mauvais caractère : Je suis en balade avec mon chien en laisse, je rencontre une voisine, je décide de discuter un peu. Mon chien, agacé par mon immobilité, commence à gesticuler dans tous les sens. Pour qu’il me laisse tranquille, tout en continuant à discuter, je le détache. Je viens juste de lui apprendre que lorsque qu’il gesticule et manifeste son impatience, il obtient ce qu’il désire. Vous venez de récompenser un comportement qui peut vite devenir gênant au quotidien.

    Bien entendu, nous avons affaire là à un certain type de caractère, mais nous venons sans nous en rendre compte d’augmenter le mauvais côté  de son caractère.

    Les exemples de ces récompenses non maîtrisées ne manquent pas et sont à mon sens l’une des principales causes des comportements gênants ainsi que des problèmes de comportement et de caractère des chiens de compagnie.

    Nous devons toujours avoir en tête, lorsque nous sommes en leur compagnie, qu’ils n’ont certainement pas la notion de ce que peut être un bon comportement ou un mauvais comportement. C’est à nous de leur enseigner. Quand les maîtres prennent conscience de l’énorme impact de la récompense sur un comportement, ils l’utilisent à bon escient pour apprendre à leur chien à adopter les bons comportements afin d’en faire un compagnon agréable à vivre au quotidien plutôt que l’inverse. 
    Soyons donc toujours conscients de ce que nous sommes en train de récompenser.

     

     

    Auteur : Catherine Collignon - © - www.animalin.net

  • La friandise, cette incomprise

    Je suis souvent stupéfaite par la mauvaise compréhension (et donc utilisation) du renforçateur – parfois appelé à tort « récompense » (parce que, parfois, on ne récompense rien, on crée tout simplement des associations) – systématiquement interprétée par ses (nombreux)détracteurs comme un chantage au comportement (« regarde ça, Chien, j’ai un bonbon – si tu fais x y ou z, tu auras ce bonbon…. sinon rien  chantage).

    Pas très étonnant quand on constate que, culturellement, c’est ce qui nous conditionne dès notre plus jeune âge (tu travailles à l’école = bonne note, tu ne travailles pas = mauvaise note, avec, très souvent, des résultats mitigés voir désastreux d’ailleurs).

    Généralement, la friandise chantage apparaît chez le propriétaire exaspéré par la passivité de son chien, elle est une solution immédiate et facile. Surtout facile. Je l’ai déjà comparée à ces mamans qui finissent la phrase de leur gosse… ou qui attachent vite ces chaussures que le petit n’arrive pas encore tout à fait à attacher : elle n’est pas enseignement (même si, parfois, on le fait parce que le moment n’est pas venu d’enseigner, pour une raison ou une autre et c’est légitime).

    La différence principale entre une friandise « chantage » et une friandise « conséquence » se situe dans une dimension de pouvoir. Si j’ai ma friandise en main et que je la montre au chien – elle devient l’information principale au sujet d’un comportement que je vais demander – je garde tout le pouvoir dans mes mains (c’est le cas de le dire) car la friandise ne sera pas dispensée si le chien n’exécute pas.

    En définitive, c’est l’humain l’unique acteur, le chien se contente de subir de manière complètement passive – comme en tant d’autres occasions (la dite « éducation du chien » n’étant – et de très loin – pas notre unique prise de pouvoir sur celui-ci). 

    Quand, au contraire, le chien a clairement intégré que tout bon comportement fait arriver un renforçateur(friandise mais, évidemment, pas que…) – il récupère ce pouvoir« je sais que certains comportements volontaires de ma part vont m’apporter quelque chose d’agréable » – moi, Chien, j’ai donc le pouvoir de faire apparaître des bonnes choses et la possibilité de faire des choix éclairés (parce que j’ai compris comment ça fonctionne).

    Si je fais assis, je vais pouvoir aller jouer avec mes potes, si je marche au pied je suis parfois payé tous les deux pas ou dix ou cinq – cette marche au pied reste quelque chose d’éminemment intéressant.

    Créer la motivation au travail par le renforcement positif est tout à fait un autre engagement, demande de la technique, des connaissances en apprentissage, de la réflexion et, surtout, du temps. Le chien qui a intégré – et sait – que tout bon comportement sera renforcé voit toute demande de son éducateur comme une opportunité d’obtenir ce qu’il souhaite obtenir.

    Il est avant tout indispensable de créer cette connexion entre le fait d’exécuter un comportement et l’apparition du renforçateur. Tant que ce prérequis n’est pas intégré, la communication n’est pas établie et vous parlez tout seul.

    Ce à quoi, certains me rétorqueront que le chien « obéit » (je continue à mettre des guillemets car l’obéissance n’est pas pour moi le but à atteindre mais plutôt une collaboration) – c’est uniquement pour obtenir cette friandise. Sauf quetout être vivant fait ce qu’il fait en raison des conséquences de son comportement. Si vous appuyez sur le bouton rouge de votre machine à café et qu’un bon café chaud s’en suit, le bouton rouge devient un moyen valable d’arriver à quelque chose que vous souhaitez obtenir (un café), cet apprentissage sera intégré. Si, malgré vos tentatives répétées, aucun café ne vient plus jamais…. vous allez abandonner ce bouton rouge (et en essayer un autre car, sur ce nouveau modèle, c’est le bouton bleu qui active l’arrivée de votre café).

    Si en appuyant sur le bouton rouge vous obtenez une secousse électrique plutôt qu’un café, il est plus que probable que vous ne touchiez plus à ce bouton rouge (et il est éminemment probable que vous n’oserez même plus toucher à un autre bouton d’ailleurs, par peur de subir une autre décharge). Que votre chien exécute parce qu’il sait qu’une friandise arrive ou qu’une punition arrive, c’est toujours de l’apprentissage via les conséquences de son comportement (agréables ou désagréables), quelle différence ? La différence se situe dans l’émotionnel – apprendre dans le but d’échapper à une punition ou dans l’attente confiante de quelque chose d’agréable, que choisiriez-vous personnellement ? Peur ou confiance, tout est là….

    Pour moi, un chien qui « désobéit » – donc qui n’exécute pas un comportement quand on le lui demande (ce que beaucoup appellent « donner un ordre ») – c’est un chien qui n’a pas fait la relation entre le comportement et le renforçateur et, avant d’y voir une quelconque forme de rébellion ou de mutinerie, j’y vois un apprentissage inabouti, tout simplement. C’est une information que me donne le chien – ou alors, si l’apprentissage est abouti ailleurs – je peux constater que l’environnement empêche le chien de faire ce que je lui demande de faire. Se mettre couché dans le jardin, n’est pas du tout pareil que de se mettre couché proche de l’autre chien qui me fait peur.

    C’est donc une opportunité que vous donne votre animal de remettre votre apprentissage en question – se remettre en question, avant de remettre l’animal en question, est l’unique voie vers la considération.

    Nous avons besoin de toute la communication possible avec nos animaux car il est impossible de leur demander « hey, Chien, comment tu te sens là tout de suite, tu gères ? ». Donc, le fait que le chien ne produise pas un comportement dans un contexte est uneinformation utile au sujet de mon chien dans ce contexte très précis (et je sais que la généralisation doit encore être travaillée ou la proximité avec un autre chien).

    Plus nous annulons de comportements par la punition ou l’intimidation et plus nous appauvrissons cette communication – ce qui ne peut qu’être dommageable et donne, ensuite, ces chiens qui produisent un quelconque comportement, morsure comprise, «sans raison » – alors que la raison est évidente pour le chien et obscure pour ceux qui auront choisi de tyranniser sans comprendre, d’imposer plutôt que d’observer et considérer, de monologuer plutôt que dialoguer.

  • LE REFUS D’APPATS A LA SAUCE POSITIVE

    Quoi de plus ancré dans le monde de l’interdit, de la sanction, du « je t’ai dit NON ! » que le refus d’appâts ? Apprendre à son chien à ne pas manger tout ce qui traine par terre, lui interdire d’y toucher, difficile d’imaginer ce type d’apprentissage à la sauce « positive ». Et pourtant !

    Tout a commencé avec une citrouille – qui ne s’est jamais transformée en carrosse de Cendrillon mais qui est devenue mon pire cauchemar – . Imaginez plutôt un bearded collie, chien aux poils très longs de son état et à la collerette d’une blancheur immaculée. Placez sur son chemin, au détour d’une promenade, une vieille citrouille éventrée aussi dégoutante pour un humain que tentante pour un chien. Vous obtenez un cauchemar d’Halloween : un chien orange et tout collant beurk ! Et pourtant je peux vous assurer que je l’ai rappelé, que je lui ai dit « NON, PAS TOUCHER » fermement plusieurs fois. Rien à faire ! Ce petit chien si obéissant habituellement et qui maitrisait le refus d’appât au club comme un bon élève modèle venait de succomber aux affres de la citrouille. Mister Hide inside.

    Dans sa tête, l’équation était simple et le plan enfantin. Il s’agissait d’être le plus rapide possible pour voler le mets et l’avaler tout rond avant que j’arrive sur lui. Certes, il devait subir une belle engueulade pour cette rébellion, mais au moins il avait l’estomac plein de cet interdit si délicieux. Je ne vous raconte pas les frayeurs qu’il m’a d’ailleurs fait en avalant tout rond des os débusqués dans un fossé.

    Je lui avais peut-être appris que c’était interdit… mais en fin de compte je lui avais surtout appris que ce qui était interdit c’était d’être un mauvais voleur. S’il était digne d’Arsène Lupin dans l’habileté à se sauver et aussi rapide qu’Usain Bolt, il avait tout gagné. Grumpf.

    C’est à cette époque que j’ai découvert le site « Click Bonbon » et Diane Chrétien. Peu de gens connaissent sans doute cette grande dame, mais elle fut pour moi un vrai soulagement. Enfin j’avais des ressources sur les méthodes positives émergentes et le clicker training autrement que dans la langue de Shakespeare. L’une des premières ressources sur le sujet sur le net en français, merci à elle ! Dans sa malle au trésor, un jeu allait tout changer dans mon angle d’approche du refus d’appâts, le jeu du « laisse-ça » avec lequel je continue d’ailleurs à éduquer mes chiots au refus d’appâts.

     

  • Travailler avec plusieurs chiens : gérer la frustration

     

    La plupart des gens qui font un sport canin ou simplement de l’éducation en cours collectif se sont heurtés au problème du chien qui s’excite quand les autres travaillent.

    Eh bien quand on a deux chiens ou plus, c’est un peu ça, mais tous les jours (au début, tout du moins...) !

    Si vous avez du mal à concentrer votre chien au bord d'un terrain d'agility, ou que vous n'arrivez pas à jouer au frisbee avec Peluche sans que Pompon ne se surexcite, cet article est fait pour vous  (Peluche et Ponpom, pas de super noms de chiens excités. Allez, on va dire Fire et Ice !)

    Tout le monde le sait (ou si vous ne le savez pas, sachez-le) avoir deux chiens, c’est plus compliqué à gérer que d’avoir deux fois un chien. Surtout, bien sûr, parce que les chiens se « donnent des idées » et s’entraînent dans des comportements qu’ils n’auraient peut-être pas eus s’ils étaient seuls, comme fouiller dans la poubelle (le moins timide déclenche souvent le plus timide), faire la bringue à la maison en l’absence du maître, aboyer…

    C’est déjà compliqué à gérer dans la vie quotidienne, mais quand on essaye de faire travailler les chiens ensemble ou séparément, ça monte encore d’un cran (que ce soit à la maison, simplement pour leur demander de rester sage quand quelqu’un arrive ou de s’asseoir avant la gamelle, ou lorsqu’on pratique un sport canin et que l’on veut entraîner les chiens à tour de rôle.)

    Avant même de songer à travailler les deux chiens simultanément (ou avant de vouloir espérer maîtriser son chien au bord d’un terrain d’agility) il y a quelques pré-requis :

    • Les chiens doivent être capables de rester à leur place. Ils doivent si possible avoir une notion de "place" très ancrée. Et si ce n'est pas le cas, car ils viennent de débarquer ou qu'on n'a pas encore pu le travailler à fond, ils doivent au moins avoir commencé l’apprentissage et pouvoir y rester facilement hors stimulation, à distance du maître.  Les « crate games » sont un excellent exercice de base (voir cette vidéo des "crates games" tournée il y a quelques années)
    • Les chiens doivent avoir commencé un travail sur les auto-contrôles (entre autres, ne pas se jeter sur la nourriture ou sur un jouet sans autorisation, savoir attendre à la porte sans se précipiter pour sortir, etc.)
    • Les chiens doivent avoir appris à « partager les ressources » et à respecter les jouet et la nourriture de l’autre (par exemple, en mettant les deux chiens assis en face de vous et en les récompensant alternativement, sans qu’ils se jettent sur la friandise du voisin).

    La première étape est donc d’apprendre au chien à choisir sa place (tapis, caisse ouverte, panier etc) comme emplacement par défaut. Ca sera sa « station d’attente », comme un aspirateur robot qui va se ranger à sa station après son travail (ok, comparaison pourrie, mais évocatrice quand même…)

    Pour commencer le travail à plusieurs chiens, je vais éviter de sortir les jouets ou de courir, car ça serait trop d’excitation pour le chien qui attend. Un travail au clicker calme à la maison est un bon commencement. Bien sûr, c'est difficile à faire en club. C'est pourquoi si vous avez le problème avec un chien qui se surexcite, il faudra reprendre les apprentissage du début, en dehors du club.

    Une fois que le chien a compris que sa place était « the place to be » par défaut, on peut commencer à travailler. On aura pris soin de sécuriser la situation dans un premier temps en attachant le chien « passif », afin qu’il ne puisse pas se récompenser en allant se balader pendant qu’on travaille.

    N’oublions pas de mettre des codes de travail : « Bidule, à ta place » ou « Bidule, dans ta caisse » veut dire que le travail va consister à patienter dans sa caisse sans en sortir (mais ça reste un vrai travail qui sera récompensé) et « Machin, c’est fini » ou « Machin, viens » (ça serait trop cool d’appeler son chien Machin !) veut dire qu’il peut sortir de sa caisse et va être en interaction avec vous. Pensez bien à citer le nom du chien afin que chacun sache ce qu’on attend de lui.

    Début du travail : une récompense pour le chien actif (qui travaille avec nous) suivie immédiatement d’une récompense pour le chien passif (qui attend). Puis deux pour le chien actif, une pour le passif. Trois pour l’actif, une pour le passif. Et on change les rôles. Le chien qui attend vient travailler, celui qui travaillait retourne à sa place.

    Petit à petit, on évoluera jusqu’à faire en sorte que le chien passif ait des récompenses aléatoires pendant que l’autre chien travaille. Ne poussez pas le bouchon trop loin dans un premier temps, et échangez les rôles rapidement afin d’éviter la frustration. Surtout si aucun des chiens n’a l’habitude de ce genre d’entraînement. 10 à 30 secondes chacun est largement suffisant dans un premier temps.

    Voici une vidéo d’illustration de ce travail (j’ai sauté quelques étapes, pour les besoins du montage). Vous comprenez, en me voyant jeter une croquette au chien qui attend, qu’il est important d’avoir travaillé les auto-contrôles avant, afin que le chien qui travaille ne se jette pas sur la croquette qui ne lui est pas destinée.

  • Et si on parlait relation avant d’éducation?

    Avant toute chose, avant de parler d’éducation, parlons relation: construire une relation, des liens affectifs est nécessaire..apprendre au chien à obéir, à écouter…peut on réellement l’apprendre? Ou cela se fait il naturellement quand une relation est bonne, bien instaurée?

    D’ailleurs doit on garder ce terme obéir? Quand deux êtres entrent en relation, que la communication est bonne, que chacun apprend à se connaître, le chien ou l’humain fait les choses sans se poser de question, sans forcément répondre à une demande.

    Oui nous apprenons à nos chiens à vivre dans nos sociétés humaines même si d’eux mêmes ils apprennent..ils sont bien meilleurs observateurs que nous..leur apprend on réellement? leur demande t on plutôt? leur faisons nous comprendre? répondent ils d’eux mêmes?..

    Bref..au final avant toute chose passons du temps à CONSTRUIRE cette relation…sans trop se poser de questions…avec juste des bases de connaissances sur ce qu’est un chien, et ensuite à vous de nous dire qui est CE chien avec lequel vous vivez..car au final qui d’autre que vous est mieux placé pour le connaître? et qui d’autre que lui est il mieux placé pour vous connaître et nous dire qui vous êtes?

  • Renforcement et extinction

    Ce qu’on appelle « l’extinction » d’un comportement c’est sa cessation (en clair : le fait qu’un comportement disparaisse, cesse, s’arrête définitivement); la psychologie du comportement nous apprend qu’un renforcement intermittent (qui n’arrive pas à chaque fois que le comportement se produit) rend cette extinction infiniment plus improbable.

    Voyons ça de plus près…  ;-)

    Dans leurs expériences avec les rats, les scientifiques décident d’un schéma de renforcement : une récompense arrive tous les 15 (ou 20 ou 50) bons comportements ou toutes les deux minutes ou parfois toutes les deux réponses réussies, puis toutes les sept ou toute les dix fois. Ou encore, quand le chercheur est présent dans la pièce uniquement et rien quand il est absent… dans tous les cas de figure, la récompense n’arrive pas à chaque essai mené à bien. N’importe quel schéma qui ne renforce pas toutes les réponses correctes est défini comme « intermittent ».

    Exemple de la vie courante : quand un enfant réclame un bonbon avant le repas et qu’on le lui refuse dix fois et que — parce qu’on est fatigué et qu’on n’a pas envie d’assumer la partie explications déjà données cent fois — on le lui accorde la onzième… on a mis en place un schéma de renforcement intermittent : on peut être certain que l’enfant redemandera encore cent fois, en espérant voir réapparaître l’exception ;-)

    Revenons au chien… :-D

    Le contraire d’un renforcement intermittent est un renforcement continu…  en clair (bis),à chaque fois que votre chien produit un comportement, revient vers vous par exemple, il reçoit une friandise – toujours et invariablement (c’est le schéma de renforcement le plus efficace en apprentissage). Il est évident qu’un chien qui voit apparaître sa friandise à chaque rappel, s’apercevra très vite de la différence si celle-ci n’arrive plus du tout… et le comportement s’éteindra relativement vite. Tout ou rien, c’est facile à différencier.

    A contrario, quel que soit le schéma « intermittent »,  celui-ci complique la tâche pour l’animal : il ne peut pas, ou difficilement, déterminer si et quand une récompense va arriver… il va donc continuer d’essayer en espérant voir arriver le renforcement(l’espoir fait vivre ou le principe de la machine à sous… on joue, on joue car une fois on a gagné).

    Avec tout schéma de renforcement intermittent…. l’extinction aura beaucoup de peine à se faire la période sans renforcement peut durer longtemps : l’animal s’habitue à des périodes (parfois longues) sans renforcement…

    A nous, d’utiliser ce schéma de renforcement intermittent (post période d’apprentissage) pour renforcer certains comportements que l’on souhaite voir échapper à l’extinction(comme le rappel notamment)en récompensant de temps en temps ce comportement,  pendant toute la vie du chien.

    A nous d’en prendre également conscience quand nous souhaitons voir arriver l’extinction d’un comportement quel qu’il soit (quémander à table, par exemple) : tout relâchement à votre ligne de conduite, aussi rare soit-ilvous catapulte dans un schéma de renforcement intermittent et donc contribue à faire perdurer le comportementà le rendre hyper résistant à l’extinction.

    • En résumé : en période apprentissage — récompensez chaque réponse correcte.
    • Pour voir perdurer un comportement — renforcez de manière intermittente.
    • Pour voir disparaître un comportement — ne le renforcez plus jamais (ou gérez l’environnement afin de rendre ce renforcement impossible).

    Et ne vous étonnez plus de voir ce qui marche « de temps en temps » s’installer solidement ou de voir ce qui n’est plus jamais récompensé, s’éteindre :-D

  • Trois façons de faire cesser les aboiements chez le chien

    Nombreux sont ceux qui ont un chien qui aboie d’une façon excessive et qui sont exaspérés. Je concède que ce comportement est dérangeant et qu’il peut causer de gros problèmes surtout si les propriétaires vivent en appartement ou en condo.

     Il faut savoir que l’aboiement est un exutoire émotif. Un chien peut japper parce qu’il a peur, parce qu’il s’ennuie, pour attirer l’attention… Bref, nombreuses sont les raisons. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de modifier ce comportement afin de le rendre un peu moins insupportable s’il est excessif.

    Dans les animaleries, on retrouve de nombreux colliers. En ce qui me concerne, aucun ne fait partie de ma boite à outils. Ils sont aversifs pour l’animal et peuvent le rendre agressif. Je préfère me concentrer sur ce qui fait japper le chien. Les résultats suivent toujours. Pour ce qui est de l’ablation des cordes vocales, c’est une solution cruelle. Elle peut causer une anxiété importante chez l’animal et elle le prive de toute communication. Ce dernier doit vocaliser de temps à autres; il faut lui permettre, c’est un besoin. Quelles sont donc les solutions?

    Voici quelques cas

    Autre cas : Mozart aboie lorsqu’il est excité (avant les promenades, les repas…). Encore une fois, il faut éviter de répondre à ses demandes tant et aussi longtemps qu’il n’est pas calme. S’il jappe alors qu’on tient la laisse, on s’assoie et on ne bouge plus. On fait ce petit exercice jusqu’à ce que le chien ait le comportement désiré. Et s’il se met à aboyer lorsqu’on met le pied dehors, on retourne à l’intérieur. Il s’agit d’une technique qui prend de la patience, mais qui peut s’avérer très efficace.

    Dernier cas : Max a la fâcheuse manie de japper dès qu’il est dans la cour arrière et voit un oiseau. La solution : le rentrer à l’intérieur dès que les vocalises se font entendre, attendre que le chien se calme et ensuite, lui permettre de retourner à l’extérieur. Cette technique prend du « timing », je dois le souligner, mais lorsqu’on le fait bien, le chien fini par comprendre que japper après les oiseaux ne lui apporte rien de positif. Il va s’en dire qu’on ne le laisse pas seul dehors si le problème n’est pas réglé.

    Comme vous pouvez maintenant le constater, plusieurs méthodes simples existent pour faire cesser l’aboiement chez le chien. Certains sont d’avis que c’est une chose impossible sans colliers spéciaux; je ne partage pas leur opinion. Avec un peu de temps et de patience, on peut y parvenir facilement et sans douleur pour l’animal.

    article issus : http://www.eduquatrepattes.ca/trois-facon-de-faire-cesser-les-aboiements-chez-le-chien/

  • POUR CONTRER LA PRÉDATION !

    Les chiens sont génétiquement faits pour courir ce qui bouge. Certaines races vont encercler et rassembler des moutons (les bergers); d’autres vont pointer des oiseaux pour le chasseur (les pointeurs) ou suivre la trace de gibier pour indiquer où il se trouve (les pisteurs); certaines vont rapporter une fois l’animal tué (les rapporteurs); il y en a même qui vont le ramener vivant (les bulls); des races ont été créées pour sortir la proie d’un trou (les terriers).

    Bref, à peu près toutes les races ont une ascendance génétique de prédation, il s’agit d’un patron moteur, celui de la chasse. Vous avez compris que la prédation est l’action de capturer une proie par son prédateur et qu’en fait, elle est tout à fait normale et amusante, une très bonne dépense énergétique. Elle est auto-renforçatrice, c’est -à-dire que les victoires (attraper la proie) augmentent le comportement. C’est en raison du patron moteur de la prédation que nos chiens courent les balles et les frisbee.

    Le patron moteur de la prédation se décline dans ces actions:

    • Regarder la proie
    • Fixer la proie-courir la proie
    • Attraper la proie
    • Secouer la proie
    • Tuer la proie.

    Si la prédation est naturelle chez le chien, elle devient inappropriée lorsqu’un chien chasse les animaux de basse-cour, le chat de la maison ou le petit chien du voisin! Comment contrer cette action de prédation pour que tous les animaux qui vivent ensemble dans un même environnement ne se chassent pas entre eux?

    Dans un but préventif, pour faire côtoyer plusieurs espèces, on les aura fait se rencontrer avant l’âge final de la socialisation primaire du chien vers 4 mois. La socialisation sera d’autant plus facile si tous les animaux en présence sont dans leur période juvénile. Plus jeunes ils seront à se rencontrer, plus rapide et bien imprégnée sera cette socialisation.Cependant, tous les chiens n’ont pas cette opportunité de croiser en bas âge d’autres espèces. Et c’est là que la prédation entre en ligne.Alors que faire lorsque notre chien devient le prédateur des autres animaux de la maisonnée?

    Il faudra contre-conditionner donc, faire avoir une émotion contraire venue d’un comportement contraire fait par le chien en présence des animaux qu’il chasse. Ce comportement de remplacement devra être plus payant pour le chien que la chasse elle-même.

    Voici deux histoires réelles de prédation sur lesquelles j’ai tout récemment travaillées avec succès: un berger allemand qui chasse les chevaux de la ferme où il habite et un landseer qui chasse les poules de sa guide.

    Dans les deux cas, j’ai introduit un comportement contraire: dans le premier cas, de s’asseoir quand les chevaux sont présents. Et programme d’exercices aérobiques de poursuite, simulant la prédation. Dans le deuxième, travail au focus et de rappel vers la guide à la vue des poules et programme de marche intense pour vider l’énergie du chien. À noter que le travail de contre-conditionnement se fera soit en laisse ou longe pour la sécurité des animaux. Les animaux chassés pourront aussi être en cage ou en enclos à défaut de mettre le chien en laisse. La première étape sera de travailler à une distance telle que le mouvement de prédation ne se déclenche pas au delà de la fixation, donc il faut toujours travailler AVANT le déclenchement du patron moteur.

    Demandez un assis ou un focus en leurrant (regarde moi) en renforcement positif (utiliser un très fort renforçateur, par exemple de la viande fraîche ou un jouet aimé et désiré) à la vue des animaux immobiles ou en cage (enclos) si cela est possible. On veut ainsi apprendre au chien qu’en présence des autres animaux, il doit s’asseoir (avec la technique du leurre) ou revenir au guide et le regarder (technique du leurre). Une nouvelle association doit être acquise et remplacer la précédente. Le chien devra après quelques répétitions au leurre, faire lui-même le comportement de remplacement pour avoir le renforçateur. Il est impératif à cette étape de laisser choisir le chien: il doit pouvoir décider de ce qui va arriver. Ne tirez pas sur la laisse s’il ne s’assoit pas ou ne vient pas à vous, ne lui demandez pas verbalement de s’asseoir ou de vous regarder. Attendez qu’il vous offre le nouveau comportement. Cela doit absolument venir de lui pour qu’il apprenne le comportement sans votre intervention. Munissez-vous d’une laisse attachée à la taille pour éviter de devoir tirer sur la laisse ou la longe. On compensation la dépense d’énergie que la prédation apporte par une autre dépense d’énergie idéalement aussi reliée à la prédation (avec une balle, un jouet) ou par une autre dépense énergétique si le chien n’est pas intéressé par la prédation aux objets. Travailler le rappel séparément aidera aussi grandement en cas d’urgence.

    Avec le succès des précédents entraînements, on pourra passer à l’étape suivante: on diminuera la distance entre le chien est les animaux tout demandant le comportement de remplacement. On y ajoutera graduellement le mouvement des animaux. Le succès est dans la diminution graduelle de la distance et l’ajout progressif des mouvements des animaux.

    Allez trop rapidement fera déclencher le chien en mode prédation au delà de la fixation. Et cela fera régresser le chien. Rappelez-vous que pour qu’un comportement perdure, il doit être renforcé et être payant. À force de le répéter et de le renforcer, il finira par remplacer définitivement le comportement non désiré. Voici une courte vidéo, vous démontrant la technique avec le landseer et les poules:

  • La Musolière

    Éducateurs compris, on me parle souvent de « désensibilisation à la muselière » alors que, à chaque fois, il s’agit plutôt de conditionner une réponse initiale à un moyen qui suscite une telle aversion auprès du public qu’on l’imagine déjà forcément et naturellement catalogué, dans la tête d’un chien, comme engin d’opprobre et de torture ;-) On parle uniquement de « désensibilisation » quand un premier conditionnement (généralement négatif) a été fait chez le chien vis-à-vis d’un objet, personne ou situation – une procédure de désensibilisation c’est changer cette association, néfaste, par une autre, positive.

    Personne ne mettra en question l’utilité, ne serait-ce que ponctuelle, de la laisse comme moyen d’assurer la sécurité du chien notamment. De manière générale, l’immense majorité des chiens va se dire « youpie, on sort » (il y a des exceptions à cette généralité mais ce n’est pas le thème du jour). Cette joie chez le chien déclenche, à son tour, une satisfaction chez l’humain qui apprécie de rendre son chien heureux et en avant pour un cercle vertueux(cette joie qui, parfois, nous est indispensable pour affronter la balade du matin ou du soir quand il fait un temps à manger des loukoums sous son édredon). 

    Une association qui se fait tout naturellement…. il est tellement plus facile de créer, dès le départ, une association positive avec un quelconque objet, moyen, personne ou situation que de devoir travailler à transformer une association néfaste en une autre, plus appropriée.

    Pourtant, quand on décide qu’on va museler Youki (idéalement, en prévention d’un accident de morsure ou parce que cela vous aura été imposé par une quelconque autorité déjà), c’est avec le cœur lourd et l’esprit chagrin que le propriétaire va se résoudre à cet apprentissage.

    Pourtant, le but ultime est de voir Youki s’illuminer de cette même joie profonde en voyant arriver sa muselière que quand il vous voit empoigner la laisse « chic, on sort, on va faire un truc ensemble » :-D

    si, si… c’est possible ;-)

    Procurez-vous, avant tout, une muselière appropriée : je vous rappelle, au passage, que la muselière de nylon qui garde mécaniquement la gueule du chien fermée, sans possibilité de haleter, est une muselière dite « d’urgence » – facile à transporter, légère, elle peut servir à un vétérinaire qui doit agir rapidement, elle peut servir à se mettre à l’abri d’une morsure d’un chien qui éprouve une forte douleur (blessure) lors d’un transport vers un lieu de soins.

    Ce qu’elle n’est PAS, par contre, c’est une muselière pour une utilisation continue et quotidienne (et, accessoirement, elle est justement interdite en Suisse en utilisation continue et quotidienne).

     

    Pourquoi? Parce que le chien ne transpire, et donc régule sa température corporelle, que par sa gueule (et très accessoirement par ses coussinets) : gueule que nous avons tous loisir d’observer très grande ouverte et haletante quand il fait chaud, quand le chien fournit des efforts physiques ou les deux. La muselière nylon l’empêche d’ouvrir la gueule et peut donc amener une hyperthermie gravissime voir, rapidement, mortelle.

    Une muselière appropriée est une muselière dite « panier » ou « cage » dont aucun morceau ne blesse votre chien, qui est solidement fixée et ne peut être enlevée même(et dirons-nous surtout) en cas de bagarre (sinon c’est pas la peine d’avoir une muselière, on en conviendra).

    Ma préférée (et non, je ne touche pas de royalties encore même je reste ouverte à toute proposition dans ce sens en cas de très forte notoriété subite ah ah ah…)  c’est, indiscutablement, la Baskerville Ultra: bien profilée, solide, le matériau utilisé est doux au toucher. De plus, elle a deux points d’attache de sécurité supplémentaires (attaches en néoprène rembourré) qui ne blessent pas et vous évitent de voir la muselière se déplacer au moment le moins opportun du monde.

    Non seulement elle permet au chien de haleter à sa guise mais même de boire et de prendre des friandises. Il est INDISPENSABLE que votre chien puisse prendre des friandises alors qu’il porte sa muselière s’il est travaillé en contre conditionnement  (bref, si on le ré-éduque disons).

    Sans compter l’indispensable notion de pouvoir récompenser le chien dans le but d’un travail de rééducation, elle fait moins Hannibal Lecter que d’autres… :cry:

    Comment procéder?

    Pour habituer le chien à la porter, travaillez en des sessions COURTES (3-5 minutes maxi) plusieurs fois par jour (plus elles seront nombreuses, plus elles seront nombreuses et courtes et mieux cela vaudra pour cet apprentissage).

    Oubliez, par pitié, votre air contrit, votre mine dépitée et vos sentiments du style « mon pauvre bébé » et soyez conscients que vous allez conditionner votre chien à l’acceptation complète de ce moyen qui va lui éviter (et à vous et d’éventuelles futures victimes par la même occasion) des conséquences plus que fâcheuses :-(

    Présentez la muselière à votre chien et donnez lui un petit morceau de quelque chose de particulièrement appétissant (foie séché, jambon, fromage, poulet, etc)  : vous répéterez cet exercice jusqu’au moment où vous verrez, clairement, se profiler dans l’expression de votre chien, une expression « oh chic, cette chose encore » :) Votre chien n’a pas vos a priori. Rappelez-vous : la muselière d’abord, la friandise ensuite – pas le contraire.

    La muselière apparaît, le « bonbon » aussi… la muselière disparaît (cachez la derrière votre dos), le bonbon disparaît. La muselière revient, le bonbon revient :)

    Permettez à votre chien de renifler la muselière (s’il connaît le signal « touche », demandez-lui de toucher, sinon travaillez en shaping et si vous ne savez pas de quoi on parle, cherchez ces infos sur ce site ou venez prendre un cours chez moi). Répétez autant de fois que nécessaire : votre chien doit allègrement toucher l’extérieur de sa muselière.

    Répétez le même exercice avec la muselière présentée sous tous ses angles. Votre chien doit pouvoir toucher, avec énergie et conviction, les différentes parties de la muselière.Chaque touche, chaque contact vaudra une friandise au chien, ne soyez pas radin !!

    Si tout procède bien, proposez une friandise par l’extérieur de la muselière. Répétez autant de fois que nécessaire afin que le chien s’engage à l’intérieur de la muselière sans hésitation aucune et avec enthousiasme, rappelez-vous, c’est un jeu et tout va bien ;-)

    C’est le chien qui va à la muselière et NON LE CONTRAIRE !!!

    Quand le chien saura mettre son museau au fond de la muselière, travaillez la durée du comportement, en proposant un certain nombre de friandises en continu à l’extérieur de la muselière.

    Si le chien se désengage, ne le retenez surtout pas et recommencez avec des ambitions plus modestes.

    Graduellement, augmentez la durée entre une friandise et la suivante quand le chien est à l’intérieur de la muselière : ne travaillez jamais dans une progression continue (donc pas 2 secondes, puis 3 puis 4 puis 5 et ainsi de suite mais en « ping pong » : une seconde, 2 secondes, 1 seconde, 3 secondes, 2 secondes, 4 secondes, 1 seconde…).

    Peu à peu, votre chien deviendra capable d’attendre dix, quinze secondes, le museau dans la muselière, avant d’entendre son click et d’obtenir sa friandise.

    Alors que le chien a son museau bien au fond de sa muselière, attachez une lanière, cliquez, récompensez et défaites de suite la lanière. Encore une fois vous allez travailler la durée, d’abord en récompensant en continu pendant la durée choisie puis en augmentant, graduellement (et en « ping pong » toujours!!) le temps qui s’écoule entre une récompense et l’autre.

    Pendant toute la durée de cet apprentissage, si le chien devait se rebeller, sortir de la muselière, s’en aller, montrer du stress ou un mal être – revenez au stade précédent, quand tout allait bien pour lui et recommencer avec moins d’ambition et dans une progression plus lente et respectueuse de son bien-être.

    Clair, vous avez bien bossé…. bravo :-D . Attention toutefois à ne pas vous dire « wow, super c’est fait » et proscrire, à tout jamais, la récompense pour le port de la muselière.

    Il faut non seulement que celles-ci  continuent en aléatoire mais également que vos activités en muselière soient gratifiantes - ne mettez pas la muselière uniquement pour aller là où votre chien a généralement peur ou mal (véto par exemple), sinon au revoir votre association positive sur laquelle vous avez si magnifiquement travaillé, ce serait dommage et tout serait à refaire (et, cette fois, ce serait une désensibilisation, ce que vous voulez absolument vous éviter à tous les deux) :roll:

    Il existe une très chouette vidéo sur YouTube par Chirag Patel, un éducateur britannique fort connu, qui détaille en image cet apprentissage (tapez « Teaching a dog to wear a muzzle » Chirag Patel sur Google et vous tomberez dessus) :)

    article provenant du site : http://www.magicclicker.ch

  • Pourquoi et comment utiliser le clicker avec son chien

    Un petit boîtier appelé clicker peut beaucoup vous aider à éduquer votre chien ! Cet accessoire fonctionne si vous connaissez les préceptes de la méthode qui va avec :  le clicker training. Cela paraît souvent bizarre au début mais ce n’est pas compliqué.

    Découvrez exactement comment ça fonctionne.

    Qu’est-ce que c’est ?

    Le clicker training est une méthode d’éducation du chien et de nombreux autres animaux qui demande d’utiliser un petit boîtier sur lequel on appuie pour produire un son, au moment où l’animal manifeste le comportement que l’on attend de lui.

    • Ce son ne ressemble à aucun autre son.
    • Il signifie à votre chien qu’il va être récompensé.

    Il y a des principes à connaître pour que ça marche bien. Nous allons voir l’essentiel.

    Le premier de ces principes : vous devez d’abord apprendre à votre chien que le son signifie « la récompense arrive ».

    C’est une phase importante de la méthode du clicker training qui tient compte de ce que nous savons aujourd’hui sur le chien. Nous savons, entre autres, que le chien fait des associations dans sa tête.

    Ainsi, pour habituer votre chien au clicker, vous pouvez lancer une friandise par terre et cliquer quand il la prend : avec quelques répétitions, clic = friandise (association). Ceci demande plus ou moins de temps selon les chiens.

    Pourquoi utiliser un boîtier ?

    Il faut signaler au chien quelque chose qu’il fait bien au moment même où il le fait. C’est un concept phare de toutes les méthodes d’éducation canine basées uniquement sur la récompense mais le clicker training propose de mieux appliquer ce concept parce que :

    • le « clic » saisit bien le moment crucial
    • aucun mot ne vient créer de la confusion (normalement, on ne parle pas, même pas pour dire « oui », ou « c’est bien », etc.)

    La récompense vient rapidement après le clic. Donc, vous avez toujours le temps de donner son bonbon, son jouet etc. à votre chien, vous avez « marqué » le bon comportement avec « clic » : c’est moins grave de fouiller vos poches parce qu’il a déjà compris que ce qu’il a fait est bien.

    Pour répondre à une question très fréquente, oui, le principe est le même que lorsque vous récompensez votre chien avec un bonbon au moment où il s’assoit (par ex.). Sauf que d’après cette méthode, le clic rend le processus plus rapide.

    Comment ça marche ?

    Une fois que votre chien a compris que le clic signifie récompense, il est possible de lui apprendre toutes sortes d’ordres et aussi de rectifier des comportements désagréables.

    Il y a 3 façons de procéder pour obtenir le comportement désiré, que ce soit un ordre comme couché, un petit tour comme pan t’es mort ou un nouveau comportement qui remplace un mauvais comportement, comme se taire au lieu d’aboyer quand on sonne à la porte.

    Pour ces 3 techniques de clicker training, le mot – par exemple « pas bouger » – ou le geste est ajoutéseulement quand le comportement est compris par le chien. Laissons nos chiens utiliser leurs neurones pour comprendre : c’est une notion essentielle des méthodes modernes comme le clicker.

    Mais attention, il faut tout faire pour qu’ils puissent comprendre.

    Il faut, le plus possible, faire en sorte que votre chien n’ait qu’une seule chose à faire.

    Par exemple, regardez dans la vidéo ci-dessous (attendez la fin de la présentation en anglais, juste quelques secondes) comment le chien se place bien au pied grâce à la chaise (c’est un début possible pour apprendre la marche au pied).

    https://youtu.be/dWb9_ZvsLbo

    On voit très bien les différentes étapes du clicker training dans cette vidéo, tout est fait pour que le chien comprenne ce qu’il doit faire  :

    • l’éducateur attire son chien avec une friandise
    • il recommence sans la friandise
    • il ajoute le signal verbal (le mot pour l’ordre)
    • il ne fait plus le geste
    • il enlève la chaise
    • il le fait de l’autre côté

    Les 3 techniques du clicker training

    Elles dépendent de ce que vous voulez faire.

    Le leurre ou luring : vous attirez votre chien, avec une friandise, pour lui faire exécuter un mouvement que vous allez « marquer » avec le clicker, au moment crucial où l’action se produit. Par exemple, vous voulez lui apprendre à se coucher. Vous l’attirez vers le bas avec le bonbon et vous cliquez quand son corps est complètement sur le sol.

    https://youtu.be/WiSwb7iuVtw

    Le capturing : plus facile parfois, par exemple, quand le chien est trop agité pour qu’on obtienne son attention.

    Vous voyez votre chien accomplir ce que vous attendez. Il le fait spontanément : vous utilisez ce qu’il fait déjà de lui-même. Vous cliquez quand il le fait.

    Par exemple, vous voulez apprendre à votre chien à se lécher les babines sur commande. Vous cliquez à chaque fois qu’il se lèche les babines. Regardez bien l’éducatrice dans la vidéo ci-dessous (après une courte présentation en anglais) : elle apprend à son chien à se lécher les babines en sortant elle-même la langue 

    https://youtu.be/cpc3rAner0g

    Le shaping : vous utilisez clic et récompense en passant par plusieurs étapes. Donc vous allez cliquer même si ce n’est pas tout à fait ce que vous voulez mais du moment que ça vous approche de votre but final, vous « marquez » le comportement.

    C’est pour apprendre à votre chien quelque chose qu’il ne ferait pas de lui-même.

    Dans la vidéo ci-dessous, pour apprendre au chien à faire la révérence, vous voyez que le clic se produit quand le chien baisse la tête, une première étape qui va mener à la suivante etc… C’est du shaping.

    https://youtu.be/1iKaNN_XrnE

    Avantages du clicker

    • Vous pouvez utiliser le clicker pour un apprentissage qui demande que votre chien soit plus loin de vous que d’habitude : pour des ordres que vous avez besoin de faire exécuter à distance, vous faites clic et pas besoin d’attendre que votre chien revienne vers vous (ou d’aller vers lui) pour lui faire comprendre que c’est bien.
    • Le clicker est pratique pour les chiens très agités, quand c’est difficile d’obtenir leur attention. Vous utilisez un son pas comme les autres et vous êtes dans une dynamique différente de quand vous parlez à votre chien (rappelons qu’on ne parle pas beaucoup voire pas du tout avec le clicker).
    • Le clicker est pratique pour éduquer un chien agressif : on n’a pas à le toucher. Clic et on lui lance sa récompense.

    Tous les chiens, des chiots aux vieux chiens, de tous les tempéraments et avec toutes sortes de problèmes de comportement, peuvent apprendre avec le clicker mais ce n’est pas une méthode miracle à usage universel.

    Il peut être plus simple de s’en passer parfois. C’est un des fondements essentiels de toute méthode d’éducation canine qui se veut vraiment moderne ! C’est à nous de nous adapter à nos chiens  pour qu’ils apprennent et pas l’inverse : trouvons ce qui marche le mieux !

    Les chiens sont tellement différents les uns des autres.

    Qui travaille avec le clicker

    Conseil pour choisir un éducateur canin : le clicker n’est pas uniquement utilisé par des éducateurs aux méthodes douces* ou positives**. Par exemple, il y a des professionnels du chien qui travaillent avec le clicker training (méthode moderne) mais qui vous disent de secouer votre chien par la peau du cou quand il s’est mal comporté (comme peuvent le recommander la méthode traditionnelle ou la méthode naturelle).

    La méthode du clicker training invite à ne plus du tout utiliser la punition pour éduquer son chien. Selon ses préceptes, punir est totalement incompatible avec le fait de récompenser. Hélas, de nombreux éducateurs utilisent le clicker en parallèle à des techniques de coercition. Il faut bien vous informer quand vous choisissez un éducateur, un club, un centre ou une école.

    Le clicker est efficace pour régler des problèmes, apprendre des ordres et tours simples ou complexes, comme ouvrir le frigo et vous apporter votre yaourt ou encore, danser avec son chien !

    Les pièges du clicker

    Ils sont les mêmes que pour toute méthode dite positive. Il ne faut pas que le chien s’habitue au « clic / récompense ». Bien utilisé, le clicker permet de se passer rapidement de la friandise de récompense. Le mot que vous dites comme « assis » et/ou le geste que vous faites, remplaceront peu à peu le clic/récompense.

    Mais si vous vous contentez de faire clic sans bien comprendre ce que vous faites, votre chien risque de toujours attendre sa friandise et donc de ne pas coopérer si vous n’en avez pas !

    Le clicker n’est pas qu’un accessoire. C’est une méthode qui vous demande de répéter régulièrement, de nombreuses fois avec certains chiens, répéter aux bons endroits etc.

    C’est même une méthode franchement rigoureuse. Une séance au clicker paraît souvent froide, dénuée d’émotions, certains disent même « d’humanité », parce que les spécialistes du clicker déconseillent de féliciter le chien pendant la séance d’apprentissage et de toucher le chien (beaucoup le font quand même et ça n’est pas forcément problématique).

    C’est en fait très rigoureux. Et cela vous demande de communiquer avec votre chien d’une façon qui n’est pas naturelle pour vous. C’est pour cela que beaucoup d’éducateurs pensent que le clicker n’est pas forcément efficace pour tout le monde : il est facile de faire abstraction de l’affect avec les chiens des autres mais avec son propre chien, c’est dur !

    Ce qui paraît si facile et génial à regarder au club canin ou sur le net, est souvent déroutant quand on commence à le faire avec son chien. Alors laissez votre chien s’habituer au clicker et… laissez-vous aussi le temps de maîtriser les techniques et notions importantes du clicker training !

    * en éducation canine et dans le langage courant, « méthode douce » signifie sans punition. Si vous avez lu les autres articles du dossier spécial choisir un éducateur canin, vous savez qu’une méthode douce peut tout à fait se baser sur l’idée de dominer son chien en le forçant à se retourner sur le dos, par exemple.

    ** « méthode positive » signifie utilisation du renforcement positif (récompenser le chien pour bien faire). Rappelons que « méthode positive » ne vous garantit pas systématiquement que votre chien ne sera pas puni ou forcé à faire des choses stupides qui peuvent le rendre agressif. Il faut bien vous renseigner auprès du professionnel pour savoir si vous êtes d’accord avec son approche.

    Source :http://ouafmag.com/methode-clicker-training-chien/

     

  • REDIRIGER UN COMPORTEMENT

    Le premier réflexe pour prévenir un comportement indésirable est de gérer l’environnement ce qui nous permet de ne pas intervenir sur l’animal lui-même. C’est aussi beaucoup plus simple. Mais soyons réaliste, le besoin est souvent d’arriver à faire en sorte que le chien ne produise pas certains comportements reliés aux choses présentes dans ce même environnement.

    La distraction est d’une grande aide pour éviter de mettre l’accent sur quelqu’un, quelque chose ou une situation. Cette technique devrait être l’une des plus utilisées en première instance dans plusieurs situations pour éviter que de nombreux problèmes ne fassent boule de neige.

    Rediriger un comportement

    Pourquoi? Pour montrer à votre chien ce qu’il faut faire. Vous remplacez un comportement non désiré par un autre qui est acceptable. On peux aussi rediriger un comportement pour éviter de mettre l’accent sur « la chose » que le chien avait alors en tête.

    Rediriger : Quand on parle de rediriger un comportement, on parle de détourner l’attention du chien de quelque chose, de quelqu’un ou d’une situation duquel on veut l’en éloigner, changer son centre d’intérêt vers un autre.

    Par exemple, s’il y a sur le sol un mouchoir et que le chien se dirige vers celui-ci, nous pourrions simplement avec notre voix attirer son attention vers nous en l’appelant d’une de façon enjouée : « Viens ici mon chien… »,  lancer une balle (si l’on sait qu’il ne refuserait pas cette invitation) ou sortir un biscuit d’un sac. À ce moment nous venons d’éviter de mettre l’accent sur le mouchoir pour rediriger le chien vers un autre centre d’intérêt et ainsi aller discrètement enlever le mouchoir.

    Un autre exemple. Le chien se met à mordiller la patte de chaise du mobilier à ce moment il serait bien de simplement détourner son attention en l’appelant et en lui proposant, par exemple, un os au moins tout aussi satisfaisant que la patte de chaise pour contenter son besoin et/ou envie du moment de gruger. Du coup, en mettant l’accent sur cette deuxième option, elle risque fort de devenir son premier choix surtout si vous lui proposé réellement quelque chose de mieux qui répondra à son besoin.

    Là où il y peut y avoir confusion, c’est si l’on est convaincu que le chien doit comprendre qu’il ne doit pas faire telle ou telle chose et que si on ne lui dit pas, il ne le saura pas.

    La réalité est plutôt que dans plusieurs cas, si l’on se concentre sur vouloir par exemple que le chien comprenne qu’il ne doit pas manger les meubles en lui parlant d’un ton ferme et lui montrant l’objet. Il y a de fortes chances pour que l’on vienne alors d’insister sur cette chose et de le rajouter à son répertoire. Un peu comme si on surligne quelques mots au crayon fluorescent jaune dans un texte, ce sont ceux-ci qui attireront notre attention en premier et même que nous risquons de mieux les retenir… Évitez de mettre l’insistance sur les interdits à tout le moins dans les situations d’apprentissage.

    J’explique toujours à mes clients que d’agir exactement au moment où le chien exprime un comportement c’est bien, mais que d’agir sur son intention est encore mieux. Plus vous arriverez à agir avant même que le chien ne passe à l’action, plus votre intervention sera efficace.

    Un dernier exemple. Votre chien se dirige vers le divan, possiblement parce qu’il désire le confort de celui-ci, si avant même qu’il n’est pu mettre la patte dessus vous l’encourager et le rediriger vers son coussin et en plus récompenser son exécution, il ne devrait pas vous prendre beaucoup de répétition pour qu’il choisisse cette option. Toutefois, si votre chien est déjà dans l’action, votre rôle sera alors d’interrompre le comportement en question de manière désintéressée et de le détourner vers une option souhaitable autant pour vous que pour lui. Éviter de le descendre du divan ou d’un lit en le poussant avec vos mains; utiliser plutôt un incitatif pour qu’il descende de lui-même.

    Trois principes à retenir :Prévenir, interrompre (éviter de mettre l’accent) et rediriger le comportement :

    Dans un premier temps, le fait de distraire le chien pour ainsi soit éviter qu’il ne fasse ce que l’on ne souhaite pas ou encore qu’il cesse de le faire.

    Et dans un deuxième temps, rediriger vers une meilleure option et encourager positivement celle-ci.

    À ne pas confondre, le fait que le chien cesse son comportement à la suite d’un NON! retentissant pouvant vous donner l’impression qu’il comprend que ce qu’il fait est mal et le fait que ce NON! est en réalité la fonction de saisir suffisamment pour faire en sorte que le comportement cesse sur le champ sans toutefois que le chien ne comprenne nécessairement de quoi il s’agit.

    Et voilà, un outil de plus à votre portée.

    http://encompagniedeschiens.ca/

  • Le chien en laisse

    Laisse 1

    Ruban jaune

     

    LE CHIEN PEUREUX

    Laisse