Articles de training-club-canin

  • Pourquoi avoir une relation basée sur la confiance avec son chien?

    La relation que vous avez avec votre animal est unique, inimitable. Elle influence vos réactions par rapport votre chien, les réactions qu’à votre chien par rapport à vous, mais aussi les relations de votre chien par rapport à son environnement.
    Une relation riche de confiance et de respect mutuel apporte résilience et réconfort aux deux parties.

    Voilà pourquoi nous balayons de la main les théories faisant appel aux punitions, à l’intimidation, à la dominance ou tout autre précepte ne nous permettant pas d’accéder à une relation épanouie, saine et rassurante avec notre chien.

    Pourquoi entraîner mon chien à me faire confiance?

    La relation est autant à travailler chez les chiens craintifs du monde extérieur, chez les chiens agressifs envers leur propriétaire, chez les chiens fugueur que chez ceux qui sont frustrés au moindre échec.

    Mon chien a peur

    Les chiens craintifs profiteront d’une relation sécurisante, d’où ils tireront une plus grande résilience par rapport à leur environnement et aux situations qu’ils ne contrôlent pas. Ils pourront toujours trouver du réconfort auprès de leur propriétaire, ce qui leur donnera le courage nécessaire pour explorer leur environnement et faire face à de nouveaux défis.

    Mon chien m’a mordu

    Les chiens agressifs envers leurs propriétaires sont souvent des grands incompris qui sont victimes d’un monde qu’ils ne savent pas interpréter et souvent terrifiant. Encore une fois, l’approche relationnelle permettra à chiens et humains d’apprendre à mieux se connaître, à mieux connaitre les limites de chacun. ( voir notre article sur le langage du chien ) Peu à peu, les deux partis apprendront à se refaire confiance et à affronter de nouveaux défis.

    Mon chien fugue

    Les chiens fugueurs bénéficieront d’une relation riche, dynamique, renforçante. Chez ces animaux qui ne veulent venir à l’appel, nous noterons toujours ceci :

    • L’environnement est plus stimulant que le propriétaire
    • Revenir vers le propriétaire est une punition pour l’animal, qu’on lui inflige à répétition.

    Des exercices visant à enrichir la relation qui existe entre ces êtres feront inévitablement revenir le chien fugueur au son de son nom, car il en aura envie.

    Peu importe ce que vous voulez travailler avec votre animal, pensez à enrichir votre relation par des périodes de jeux, des périodes d’entraînement, des périodes de caresses ( si votre chien apprécie) et en évitant de contraindre ou de mettre votre animal dans des situations qu’il n’est pas apte à affronter.

    Devenez cette figure parentale que tous les enfants méritent, que tous les adultes auraient aimé avoir et dont tous les chiens ont profondément besoin!

     

    Article issus : http://www.demaindemaitre.ca/

  • Les 6 positions de « dodo » de votre chien !

    C’est parti pour une longue balade intense et pleine de rebondissements, au milieu de la campagne, ou au parc du coin.

    Vous rentrez vous calfeutrer dans votre salon. Un feu y crépite. Votre chien s’effondre de tout son corps velu sur le tapis à poils longs… Mais comment est-il allongé exactement ? Que cela signifie-t-il ?

    Figurez-vous que selon la façon qu’ils font dodo, c’est significatif de leur personnalité ! Voici un petit guide pour décrypter la façon de dormir de votre chien ainsi que sa personnalité.

     

    1. CELUI QUI DORT SUR LE CÔTÉ

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    Beaucoup de chiens aiment dormir sur le côté. C’est une position idéale pour eux afin de se reposer totalement. Si votre chien a tendance à dormir sur le côté, cela signifie qu’il est très à l’aise avec son environnement.

    Il est sûr de lui, il prend soin de sa fourrure (toilette), il est heureux, joyeux et loyal. Et, bien que votre chien puisse dormir dehors et surveiller la propriété, il adore que vous preniez le plus souvent soin de lui et que vous le laissiez dormir à l’intérieur. Car il a un énorme sentiment de confiance en vous.

    2. LA POSITION DU RENARD

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    La position recroquevillée est très probablement la plus commune. Les pattes de votre chien seront confortablement à l’abri sous son corps et sa queue l’enveloppera (pour les plus longues jusqu’au museau).

    En position « du renard », votre chien cherche à se protéger du froid. Ou du moins à conserver le plus possible de sa chaleur corporelle. Les chiens qui dorment dans cette position sont doux, faciles à vivre et affectueux.

    3. LE SUPER-CHIEN

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    Beaucoup de chiens dorment sur le ventre. En étirant de cette manière ses quatre pattes, la tête posée sur le sol entre les deux pattes avant, ils tentent de se souvenir ou d’imaginer ce que ça fait de voler. C’est un peu la position de somnolence.

    C’est-à-dire que si vous appelez votre chien, dans cette position il n’aura aucun mal à démarrer au quart de tour pour vous rejoindre au plus vite ! Une personnalité canine qui a tout à voir avec l’excitation, le besoin de jouer et d’être stimulé par son entourage, la motivation, l’envie de prouver…

    4. JAMBES-EN-L’AIR

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    Une position légèrement étrange… Mais il n’y a vraiment pas de quoi se préoccuper. Si votre chien dort de cette façon, c’est qu’il a une énorme confiance en lui, qu’il est indépendant et qu’il se sent en sécurité là où il vit. C’est parce que c’est la position la plus vulnérable pour un chien. Être sur le dos n’a rien de naturel pour lui.

    Un loup à l’état sauvage ne dormira jamais, ô grand jamais, sur le dos. Cela envoie un message de vulnérabilité, presque de soumission… à ses congénères.

    5. CELUI QUI DORT SUR LE VENTRE

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    Les chiens qui dorment dans cette position ne sont pas aussi détendus que ceux de la catégorie précédente. Leurs muscles sont encore trop tendus pour leur permettre de dériver petit à petit dans un sommeil paradoxal.

    Votre chien, s’il dort comme ça, est sûrement un animal très énergique, aventurier, prenant du plaisir à vivre les choses… Il est doux mais un peu timide.

    6. CELUI QUI FAIT LE MORT

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    La position « évanoui » ou « mort » est très employée par les chiens d’intérieur. Un chien va dormir sur le dos pour refroidir progressivement son ventre et ses pattes après avoir fait un effort physique. Votre chien, s’il dort de cette manière, a sûrement peu l’habitude du « sport » et se retrouve en « surchauffe ». Ou sinon il vient de vivre une journée remplie (au niveau de l’activité) comme il n’en avait pas connu depuis longtemps.

    Cette position de repos indique également que votre chien se sent bien, qu’il est détendu et sûr de lui. Mais surtout, qu’il est adaptable à tout un tas de nouvelles situations ! C’est un chien caméléon !

    Alors, votre chien dort comment ?

    article issus : http://topretrievers.com/

  • Qu’est-ce qu’englobe le mot éducation canine ?

    Les chiens sont considérés par la plupart des maîtres comme un membre à part entière de la famille, un copain, un compagnon des bons et des mauvais moments. Beaucoup de familles admettent que leur chien fait partie intégrante de l’équilibre social familial et qu’ils aiment partager avec lui les activités familiales.

    Mais étonnamment, et j’ai pu le constater à maintes reprises sur le terrain, même si une vraie tendresse s’exprime quand ils regardent leur chien et quand ils parlent de lui, la plupart des maîtres ont une idée très arrêtée voire stricte sur la façon de l’éduquer.

     

    Quel doit être l’objectif de l’éducation ? 

    D’un point de vue professionnel, le premier objectif que doit se fixer l’éducateur est de rendre le chien fiable dans ses interactions sociales avec tous

    les membres de la famille et par extension avec les étrangers (enfants, parents, personnes âgées…).

    La réalité est que le programme d’éducation pour rendre un chien agréable à vivre et sociable est un énorme programme et si les maîtres avaient la moindre idée de ce qu’il convient d’apprendre à un chiot pour en faire un chien agréable à vivre et fiable dans ses interactions, la plupart des maîtres, seraient plus alertés sur la responsabilité qui va leur incomber et seraient à même de réfléchir de façon responsable sur la qualité des interactions à entretenir avec leur chien.

    Beaucoup de chiens que je rencontre ne sont pas fiables dans leurs interactions sociales et ce qui est décourageant, pour les maîtres comme pour la professionnelle que je suis, c’est de constater que ce manque de fiabilité n’est dû qu’à un manque d’information. La bonne volonté des maîtres à rendre leur chien obéissant n’incluant pas une qualité d’interaction prenant en compte le retour de l’environnement a rendu leur chien méfiant, craintif, peureux voir agressif envers les humains et quelquefois envers les membres du cercle familial.

     

    Éduquer c’est donner envie à l’autre de changer de comportement ou d’adopter un comportement plutôt qu’un autre.

    Éduquer un chien c’est se rendre compte que la qualité des interactions entretenues aura une incidence directe sur la façon dont il va percevoir ses relations aux autres. Si j’apprends à mon chien à s’asseoir en lui appuyant sur l’arrière-train jusqu’à ce qu’il cède, voire en augmentant la pression jusqu’à la douleur si il refuse,  j’ai peu de chance pour que mon chien, aime me voir prononcer le mot assis, aime voir ma main s’approcher de lui ou la main de toute autre personne inconnue même avec une bonne intention. Quand un chien a peur, il se cache, fuit ou se défend.

    Un chien qui est en interaction avec une autre espèce que la sienne, en l’occurrence les humains, passe la plupart de son temps à essayer de deviner les intentions bonnes ou mauvaises de la personne avec laquelle il est en interaction dans le seul objectif d’éviter ce qu’il ne veut pas ou d’obtenir ce qu’il désire. Sachant que nos intentions varient en fonction de nos humeurs.

    Il augmentera son comportement si ce comportement lui apporte un retour confortable ou agréable et évitera de proposer un comportement si celui-ci lui procure du désagréable ou de l’inconfortable avec toutes les conséquences comportementales correspondantes.

    Alors quand une compréhension limitée de l’éducation est : d’obliger l’autre à ou de l’y contraindre sans que l’autre est la moindre idée de ce qu’on lui demande, on ne peut qu’être un moment ou à un autre confronté à ce que l’individu en face avec les moyens qu’il a, trouve la solution la plus confortable pour lui.

    Si les chiens sont désobéissants ou pas toujours très coopératifs c’est probablement parce que nous leur avons appris à l’être et si les méthodes amicales et positives prennent toute leur valeur et tout leur intérêt c’est qu’elles apportent aux maitres des solutions simples, agréables pour lui et pour le chien et qu’elles rendent les chiens fiables dans leurs interactions.

    Faisons de l’autorité, mais n’agressons pas les chiens quand ils demandent à comprendre ce que nous désirons d’eux en considérant qu’ils désobéissent,apprenons leur en augmentant leur niveau de sociabilité sociale, leur niveau de coopération et leur niveau de tolérance aux interactions.

     

    Éduquons les chiens en gardant à l’esprit que la véritable question à se poser est de comment les éduquer et non pas de les éduquer.

     

    Auteur : Catherine Collignon, éducateur de chien spécialisé en rééducation comportementale et en clicker-training – Conseillère agréée en 2005 par le centre du Dr Bach

    Article 2012 réactualisé pour Fidanimo – 2015

  • Diesel, chienne du RAID a été tuée dans l'opération à Saint-Denis.

    Diesel

    Une chienne d'assaut du Raid, un Malinois de sept ans, a été tuée au cours de l'assaut de ce mercredi matin à Saint Denis.

    Ce mercredi matin lors de l'assaut des forces de police dans un immeuble de Saint-Denis, une chienne d'assaut du Raid a été tuée.  

    A 5 heures du matin, les forces de police la font entrer dans l'appartement pour ""jauger de la menace à l'intérieur", voir si l'espace n'est pas miné. L'animal est immédiatement abattu.  

    "Chien puissant, malicieux"

    Il s'agissait d'un Malinois, "chien puissant, rapide, malicieux, avec une masse musculaire très importante pour son poids" explique le siteLeRaid.free.fr. Diesel faisait partie des douze chiens de la "prestigieuse section qui intervient dans les situations extrêmes où le danger est toujours présent: prise d'otages, maîtrise de forcenés retranchés, etc" décrit 30 millions d'amis. Cette brigade a fêté ses 30 ans en 2015. 

    "Les chiens d'assaut et de recherche d'explosifs sont indispensables dans les missions des opérateurs du #Raid", a affirmé dans un tweet la Police nationale.  

    article du site : http://www.lexpress.fr/

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  • Les chiens ont besoin d’un guidage humain

    D’après une étude publiée le 16 septembre dans la revue Biology Letters par l’Oregon State University, nos chiens domestiques auraient été formés pour solliciter les humains et obtenir leur guidage, au lieu d’agir de façon indépendante. La sensibilité sociale joue un rôle clé dans la volonté d’un chien à résoudre des problèmes.

    Dans l’étude, les chiens de compagnie, chiens de refuge, et les loups disposaient de trois essais pour ouvrir une boîte de puzzle qu’il fallait résoudre dans trois situations différentes : avec un soigneur humain neutre, avec un soigneur qui les encourageait, et totalement seuls.

    Le résultat ? Les loups avaient un taux de réussite de 80% dans la résolution de l’énigme. A l’inverse, les chiens domestiques et les chiens de refuges n’affichaient qu’un très faible taux de réussite de 5%.

    Pour les chercheurs, « les gens ont tendance à penser que les chiens sont intelligents parce qu’ils savent reconnaître qu’un problème est insoluble, tandis que les loups ne semblent pas comprendre cela. Au lieu de cela, les chiens peuvent avoir recours à des stratégies différentes pour résoudre les problèmes. »

    Par ailleurs, « les chiens de compagnie semblent pécher par excès de prudence. Même s’ils savent que résoudre le problème de façon indépendante sera bien perçu, et même si leur propriétaire les encourage, ils préfèrent une « solution cognitive », c’est-à-dire que leur propriétaire les aide directement à ouvrir la boîte. »

    Pour les chercheurs, ce besoin de guidage, même pour résoudre un problème facile, est un comportement adaptatif, dérivé de l’éducation donnée pendant très longtemps aux chiens d’attendre le signal de leur maître avant d’agir, sous peine de conséquences (forcément négatives!).

     

    Article du site : http://cliniqueveterinairepontdeneuilly.fr/

  • Mon chien lèche : origines et significations du comportement

    Votre chien lèche ses congénères ou vous lèche le visage ? Que veut dire ce comportement très présent chez nos compagnons à quatre pattes ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui nous demandera d’aller chercher du coté du chien à l’état sauvage et dans sa vie de chiot.

    Un comportement appris à la naissance

    Le chien lèche et apprend ce comportement dès son plus jeune âge. En effet, lorsque les chiots viennent au monde, la mère les nettoie en les léchant.

    La chienne lèche également ses chiots pour leur manifester son affection.

    Lorsqu’ils passent de l’allaitement à une nourriture semi-solide, les chiots lèchent le museau de leur mère pour lui manifester leur faim.

    À l’état sauvage, cet instinct les pousse à lécher le museau de leur mère pour stimuler chez elle la régurgitation de la nourriture en partie digérée.

    Un comportement de soumission ou une marque d’apaisement

    Avec d’autres chiens

    Le chien lèche pour marquer son interaction sociale avec d’autres chiens de la meute à l’état sauvage. Ce même comportement se distingue chez le loup. En effet le chien lèche un chien de rang supérieur pour marquer sa position au rang inférieur et ainsi se soumettre.

    On peut observer cela lorsque deux chiens se rencontrent pour la première fois et que l’un des deux a « un fort caractère ». Le premier chien lèche alors le museau du chien au fort caractère en signe d’apaisement, une manière de lui dire « t’inquiète pas, je viens en ami ».

    Avec les humains

    Si l’on transpose ce comportement sur nous, les humains, les chiens peuvent nous lécher en marque d’apaisement. Par exemple, lorsque nous nous sentons énervés ou stressés, le chien lèche nos mains ou notre visage pour nous dire « tout va bien, laisse moi t’aider ».

    Au même titre, le chiot en nous léchant, peut nous dire « prend soin de moi, je suis fragile et j’ai besoin de toi pour me nourrir » comme il ferait avec sa mère.

    Le chien lèche pour manifester son affection

    Avec d’autres chiens

    Un chien qui lèche un autre chien peut le faire par totale affection envers ce dernier. Deux chiens qui se connaissent, peuvent se lécher pour se marquer leur affection commune.

    On sort alors du cadre de la soumission ou de la marque d’apaisement. On se trouve là dans un rapport altruiste où le chien manifestera son affection à son congénère.

    Avec les humains

    Les chiens nous apportent énormément d’affection au quotidien et ceci passe souvent par le léchage. Le chien lèche son maître au visage, aux mains ou tout autre partie du corps comme les jambes.

    Ceci afin de nous témoigner son affection. Bien sûr, tout le monde n’apprécie pas que son chien le lèche au visage et ce, pour des raisons évidentes d’hygiène.

    Pour conclure

    Comme nous l’avons vu, à l’état sauvage et dans certains cas, le chien lèche le museau de son congénère en signe d’apaisement ou de soumission. Mais cela peut être également par pure affection et c’est bien souvent le cas.

    Avec son maître et les humains, le chien lèche avant tout pour manifester son amour et le fait souvent au visage. C’est à chacun d’accepter ou de limiter ce comportement mais on ne peut pas interdire un comportement aussi naturel que celui-ci sans déstabiliser son chien. Et vous, tolérez-vous que votre chien vous lèche au visage ?


    Article du site : http://www.guide-du-chien.com

  • un animal c'est bon pour la santé de vos enfants ?

    Avoir un animal domestique serait bénéfique pour la santé des enfants. Selon une récente étude, le fait d'avoir un chien aide à réduire le risque d'asthme chez les jeunes enfants.

    La recherche suggère que grandir avec un chien ou un chat est bon pour les enfants. Une étude, publiée la semaine dernière dans JAMA Pediatrics, conclut que les enfants qui ont eu un chien dans les premières années de leur vie sont 13% moins susceptibles de développer de l'asthme vers l'âge de 6 ans, que les enfants qui grandissent dans des ménages sans animaux domestiques.

    L'enquête a utilisé un registre suédois qui contient les données de plus d'un million d'enfants. Ils ont constaté que les enfants qui grandissent dans les fermes et côtoient les animaux quotidiennement avaient 50% de risques en moins d'avoir de l'asthme jeune. Ces résultats concordent avec l'hypothèse "hygiène", qui pense que les enfants sont plus susceptibles de développer des allergies s'ils grandissent dans des environnement "ultra-propres", explique le Dr Luisa Dillner, responsable du BMJ Group Research and Development, dans The Guardian.

    Les chiens offrent de meilleures protections que les chats

    Une étude menée sur 397 bébés finlandais, publiée dans la revue Pediatrics en 2012, avait déjà démontré que les bébés dont les parents possèdent des chiens ou des chats avaient moins de rhumes et d'infections aux oreilles. Ils avaient également eu moins besoin d'antibiotiques que les autres.

    Les chats et les chiens sont les animaux domestiques les plus communs. Il n'y pas de preuve tangible que les chats aident à réduire les allergies. Il semblerait que les chiens offrent de meilleures protections.

    De plus les animaux qui passent moins de six heures par jour au sein de la maison et sont souvent dehors offrent des effets plus protecteurs. Les scientifiques pensent que cela est dû au fait que l'environnement extérieur permet de mieux stimuler les défenses immunitaires de l'enfant.

    D'autres bénéfices

    En dehors de la santé, l'environnement général et la situation familiale bénéficient aussi de la présence d'un animal domestique. En effet, les animaux augmentent le temps passé en famille et la quantité d'amusement ressentie. Avoir un animal permet également aux enfants d'apprendre à se responsabiliser, à faire de l'exercice en le sortant (si c'est un chien par exemple), ainsi qu'à faire face à perte lorsque l'animal décède.

    Cependant, les bénéfices de santé ne justifient pas à eux seuls la présence d'un animal domestique. Il ne faut pas oublier qu'ils ont également leur inconvénients, notamment celui d'avoir des vers ou autres parasites.

    Article du site :http://m.levif.be/

  • Pourquoi le R+ et la P+ ne font pas nécessairement bon ménage

    La plupart des entraîneurs canins se réclament maintenant du renforcement positif (R+). Et c’est une excellente nouvelle! Cependant, il faut savoir utiliser les quadrants du conditionnement opérant de façon appropriée pour que le renforcement positif ait sa pleine valeur.

    Rappelons tout d'abord ce qu’est le conditionnement opérant :

    Edward Thorndike (1898) et Burrhus Frederic Skinner (1947), deux psychologues américains (précurseurs du behaviorisme), ont mis au point la théorie du conditionnement opérant. L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Ces termes doivent être pris dans le sens précis du conditionnement opérant :

    • Renforcement : conséquence d'un comportement qui rend plus probable que le comportement soit reproduit de nouveau.
    • Punition : conséquence d'un comportement qui rend moins probable que le comportement soit reproduit de nouveau.

    Un renforcement ou une punition peut être soit :

    • Positif : par l'ajout d'un stimulus agissant sur l'organisme.
    • Négatif : par le retrait d'un stimulus agissant sur l'organisme.

    Ainsi, il existe 4 types de conditionnement opérant (les 4 quadrants):

    • Renforcement positif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite à l'ajout d'un stimulus appétitif contingent à la réponse Ex: mon chien marche bien au pied et je lui donne un morceau de nourriture
    • Renforcement négatif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite au retrait d'un stimulus aversif contingent à la réponse. Ex: mon chien marche bien au pied alors je ne lui donne pas un coup d'étrangleur
    • Punition positive : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite à l'ajout d'un stimulus aversif ou conséquence aversive contingente au comportement cible. Ex: mon chien tire en laisse et je lui donne un coup d'étrangleur
    • Punition négative : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite au retrait d'un stimulus appétitif. Ex: mon chien tire en laisse et je cesse de marcher

    Résumons:

    Renforcement +

    Ajouter un élément appétitif pour faire augmenter un comportement

    Punition +

    Ajout d’un élément aversif pour faire diminuer un comportement

    Renforcement –

    Retrait d’un élément aversif pour faire augmenter un comportement

    Punition –

    Retrait d’un élément appétitif pour faire diminuer un comportement

    Plusieurs intervenants canins présentent à leurs clients, un mélange des méthodes traditionnelles (modèle aversif, basé sur la hiérarchie des individus d'un groupe et la vision dominant-soumis) et des méthodes scientifiques (théorie de l'apprentissage). Je m'explique.

    Certains entraîneurs vont utiliser le R+ et la P+ dans une même séquence d'entraînement. Par exemple, on demande à un chien de s'asseoir:

    -s'il le fait, on lui donne une gourmandise

    -s'il ne le fait pas, on lui donne un bon coup d'étrangleur

    Quel est l'effet psychologique de cette combinaison?

    Pour bien faire comprendre mon point, je vais utiliser un parallèle:

    -vous êtres au Japon. Vous devez vous rendre dans le quartier Nippori. Vous ne savez pas lire les panneaux en langue japonaise indiquant le nom des quartiers.

    -je vous demande de prendre la direction du quartier Nippori. En cas de réussite, je vous donne un sushi (car vous les adorez!) à chaque embranchement qui nous mènera à bon port (R+). En cas d'échec, je vous électrocute avec un bâton électrique (P+). Comment allez-vous vous sentir? Totalement angoissé ! Vous aurez peur de vous tromper. Vous allez faire plusieurs essais et la possibilité de vous tromper est extrêmement élevée. Et plus vous serez angoissé, plus difficile sera votre réflexion.

    Un signal empoisonné

    De plus, se servir de la P+ comme réponse à une demande qui n'est pas obtempérée, peut empoisonner le mot ou le signal utilisé pour cette demande. Si je dis ''assis'' à un chien et que dans le cas où il ne répond pas adéquatement, j'utilise une P+, le mot ''assis'' pourra annoncer quelque chose de négatif pour le chien. Le R+, parce qu'il donne quelque chose d'agréable au chien, ne pourra jamais occasionner de peur ou d'angoisse.

    Alors que:

    -si j'utilise le R+ (renforcement de tout mouvement dans la bonne direction) et la P- (ignorance de tout mouvement qui va dans la mauvaise direction), le chien pourra chercher la bonne réponse à son rythme et selon le type de renforçateur utilisé. Avec le R+, il sera aidé dans la prise de décision. Aucune peut ou angoisse. La prise de décision est libre de tout parasitage. Aucune possibilité d'empoisonnement d'un signal.

    Le chien qui est en période d'apprentissage, comme il ne comprend pas le langage humain, il ne peut comprendre la demande. Il doit faire une association pour que cette compréhension se produise. S'il ne se conforme pas à la demande... c'est tout simplement QU'IL NE VOUS COMPREND PAS! Aidez-le à vous comprendre en le leurrant, modelant ou capturant le bon comportement (R+). En ajoutant la P- au lien de la P+, votre chien pourra chercher la bonne réponse, sans angoisse et sans que votre relation avec lui soit parasitée.

    Article du site : http://fidelecanin.over-blog.com

  • Quelques conseils pour apaiser un chien anxieux

    Nos compagnons à quatre pattes peuvent être anxieux, pour diverses raisons. Pour certains, c’est leur tempérament, pour d’autres, il s’agit de la marque de traumatismes passés. Quoi qu’il en soit, la peur reste un sentiment naturel face au danger. Elle peut se manifester à tout moment. Comment pouvons-nous réagir face à ces comportements ? Comment aider son chien à reprendre confiance et surmonter ses peurs ?

    Apaiser par le touché

    Lorsqu’un chien est effrayé, la perception de son propre corps est brouillée, impossible pour lui de se concentrer ; son attention est focalisée sur le danger qu’il croit devoir éviter. Pour lui faire retrouver une sensation de calme et d’apaisement il faut donc lui faire reprendre conscience de son corps.

    Pour cela, quoi de plus efficace que quelques massages doux et bienveillants envers votre chien tremblant ? A travers caresses et massages, le chien va renouer avec ses sensations, et se recentrer.

    Rien de sert de crier, de s’énerver ou même de donner des ordres… un chien inquiet n’y sera pas réceptif. Bien au contraire, cela risque d’aggraver la situation. Restez calme, bienveillant et rassurant.

    Nous n’y pensons pas forcément, mais les massages sont un très bon moyen pour apaiser un chien anxieux. Le résultat est parfois immédiat. Attention cependant à ne les tenter que sur votre propre chien. En effet, l’animal doit avoir confiance en vous ; sinon, il peut se sentir menacé.

    Nous savons tous à quel point les animaux de compagnie aiment les caresses. Pourtant, nous n’avons jamais eu à apprendre comment en donner. Nous le faisons intuitivement, tant cela nous paraît simple et évident.

    Il s’agit en fait de micro-massages, que nous réalisons sans même nous en rendre compte. Les caresses renforcent le lien entre le maître et son chien et créent un climat de confiance. Le touché est contenant. Il permet de sécuriser l’animal, tout en lui faisant reprendre contact avec son corps. N’hésitez pas à en réaliser dès que votre chien manifeste des signes de peur comme : des tremblements, la queue entre les pattes, les oreilles basses, etc.

    Parfois, rien que le fait de poser les mains sur son corps peut suffire à lui redonner confiance. Lorsque votre animal refuse de bouger, par exemple, il est recommandé de le pousser avec le plat de la main, plutôt que de le tirer par le collier. Le plus souvent le chien suivra l’impulsion. Il aura davantage l’impression d’être à l’initiative de l’action.

    L’angoisse et le corps

    Le stress laisse vite sa marque sur le corps. Il va se localiser principalement dans certaines zones, comme, par exemple, le cou, qui va se raidir avec l’angoisse. Il est bon de garder cela à l’esprit, afin de ne pas solliciter davantage cette zone sensible aux tensions.

    C’est pourquoi promener son chien avec un collier est déconseillé si votre chien a tendance à être anxieux et à tirer sur sa laisse. En effet, les à-coups risquent de créer du stress qui viendra se loger directement dans le cou de l’animal. Tirer sur cette partie du corps ne fera qu’accentuer son sentiment d’insécurité.

    Il est préférable d’utiliser un harnais, qui va contenir le chien. En effet, celui-ci utilise plusieurs points de pression, et non un seul, comme le collier.

    D’un point de vue médical, le port du collier risque aussi de causer des problèmes de santé sur les jeunes chiens qui n’ont pas fini leur croissance. Il peut fragiliser la colonne vertébrale et entraîner un déséquilibre chez l’animal, surtout chez les chiens de grandes tailles.

    Les massages

    Il est conseillé de masser le chien avec le plat de la main, en épousant le corps de l’animal. Vous pouvez effectuer de petits cercles sur le pelage. Ces mouvements circulaires ont un effet apaisant et régénérant ; ils stimulent le système immunitaire.

    Des zones spécifiques peuvent être massées pour apaiser votre chien. Les plus importantes sont le ventre et les oreilles.

    Pour le ventre, posez votre main bien à plat, comme décrit plus haut. Pour les oreilles, massez doucement avec les doigts, dans le sens du poil. N’hésitez pas à toucher tout le corps de votre chien pour voir à quel endroit il aime être câliné, et insistez sur ces zones.

    Linda Tellington-Jones décrit dans son livre La méthode Tellington TTouch la technique du «bandage », afin d’améliorer la perception que le chien a de son corps et de le rendre plus confiant. Elle insiste ici sur la zone du ventre pour apaiser l’animal en l’entourant avec une bande de tissu souple.

    Vous voilà à présent prêt à faire face aux peurs de votre chien. Avec le temps, vous prendrez confiance et saurez instinctivement quelle partie du corps caresser pour apaiser votre compagnon à quatre pattes. Vous n’avez besoin que de vos deux mains et de votre intuition aiguisée pour l’aider à reprendre confiance en ses capacités.

    N’oubliez pas que chaque chien est unique : certain aimeront être massé à un endroit, tandis que d’autres non. Laissez-le vous guider, il sera vous faire comprendre ce qui est bon pour lui. Rappelez-vous que personne ne nous a jamais appris à caresser nos animaux.

    Article du site : http://www.guide-du-chien.com/

  • POUR CONTRER LA PRÉDATION !

    Les chiens sont génétiquement faits pour courir ce qui bouge. Certaines races vont encercler et rassembler des moutons (les bergers); d’autres vont pointer des oiseaux pour le chasseur (les pointeurs) ou suivre la trace de gibier pour indiquer où il se trouve (les pisteurs); certaines vont rapporter une fois l’animal tué (les rapporteurs); il y en a même qui vont le ramener vivant (les bulls); des races ont été créées pour sortir la proie d’un trou (les terriers).

    Bref, à peu près toutes les races ont une ascendance génétique de prédation, il s’agit d’un patron moteur, celui de la chasse. Vous avez compris que la prédation est l’action de capturer une proie par son prédateur et qu’en fait, elle est tout à fait normale et amusante, une très bonne dépense énergétique. Elle est auto-renforçatrice, c’est -à-dire que les victoires (attraper la proie) augmentent le comportement. C’est en raison du patron moteur de la prédation que nos chiens courent les balles et les frisbee.

    Le patron moteur de la prédation se décline dans ces actions:

    • Regarder la proie
    • Fixer la proie-courir la proie
    • Attraper la proie
    • Secouer la proie
    • Tuer la proie.

    Si la prédation est naturelle chez le chien, elle devient inappropriée lorsqu’un chien chasse les animaux de basse-cour, le chat de la maison ou le petit chien du voisin! Comment contrer cette action de prédation pour que tous les animaux qui vivent ensemble dans un même environnement ne se chassent pas entre eux?

    Dans un but préventif, pour faire côtoyer plusieurs espèces, on les aura fait se rencontrer avant l’âge final de la socialisation primaire du chien vers 4 mois. La socialisation sera d’autant plus facile si tous les animaux en présence sont dans leur période juvénile. Plus jeunes ils seront à se rencontrer, plus rapide et bien imprégnée sera cette socialisation.Cependant, tous les chiens n’ont pas cette opportunité de croiser en bas âge d’autres espèces. Et c’est là que la prédation entre en ligne.Alors que faire lorsque notre chien devient le prédateur des autres animaux de la maisonnée?

    Il faudra contre-conditionner donc, faire avoir une émotion contraire venue d’un comportement contraire fait par le chien en présence des animaux qu’il chasse. Ce comportement de remplacement devra être plus payant pour le chien que la chasse elle-même.

    Voici deux histoires réelles de prédation sur lesquelles j’ai tout récemment travaillées avec succès: un berger allemand qui chasse les chevaux de la ferme où il habite et un landseer qui chasse les poules de sa guide.

    Dans les deux cas, j’ai introduit un comportement contraire: dans le premier cas, de s’asseoir quand les chevaux sont présents. Et programme d’exercices aérobiques de poursuite, simulant la prédation. Dans le deuxième, travail au focus et de rappel vers la guide à la vue des poules et programme de marche intense pour vider l’énergie du chien. À noter que le travail de contre-conditionnement se fera soit en laisse ou longe pour la sécurité des animaux. Les animaux chassés pourront aussi être en cage ou en enclos à défaut de mettre le chien en laisse. La première étape sera de travailler à une distance telle que le mouvement de prédation ne se déclenche pas au delà de la fixation, donc il faut toujours travailler AVANT le déclenchement du patron moteur.

    Demandez un assis ou un focus en leurrant (regarde moi) en renforcement positif (utiliser un très fort renforçateur, par exemple de la viande fraîche ou un jouet aimé et désiré) à la vue des animaux immobiles ou en cage (enclos) si cela est possible. On veut ainsi apprendre au chien qu’en présence des autres animaux, il doit s’asseoir (avec la technique du leurre) ou revenir au guide et le regarder (technique du leurre). Une nouvelle association doit être acquise et remplacer la précédente. Le chien devra après quelques répétitions au leurre, faire lui-même le comportement de remplacement pour avoir le renforçateur. Il est impératif à cette étape de laisser choisir le chien: il doit pouvoir décider de ce qui va arriver. Ne tirez pas sur la laisse s’il ne s’assoit pas ou ne vient pas à vous, ne lui demandez pas verbalement de s’asseoir ou de vous regarder. Attendez qu’il vous offre le nouveau comportement. Cela doit absolument venir de lui pour qu’il apprenne le comportement sans votre intervention. Munissez-vous d’une laisse attachée à la taille pour éviter de devoir tirer sur la laisse ou la longe. On compensation la dépense d’énergie que la prédation apporte par une autre dépense d’énergie idéalement aussi reliée à la prédation (avec une balle, un jouet) ou par une autre dépense énergétique si le chien n’est pas intéressé par la prédation aux objets. Travailler le rappel séparément aidera aussi grandement en cas d’urgence.

    Avec le succès des précédents entraînements, on pourra passer à l’étape suivante: on diminuera la distance entre le chien est les animaux tout demandant le comportement de remplacement. On y ajoutera graduellement le mouvement des animaux. Le succès est dans la diminution graduelle de la distance et l’ajout progressif des mouvements des animaux.

    Allez trop rapidement fera déclencher le chien en mode prédation au delà de la fixation. Et cela fera régresser le chien. Rappelez-vous que pour qu’un comportement perdure, il doit être renforcé et être payant. À force de le répéter et de le renforcer, il finira par remplacer définitivement le comportement non désiré. Voici une courte vidéo, vous démontrant la technique avec le landseer et les poules:

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  • Voici les 31 aliments les plus sains pour votre chien et ceux à bannir !

    Beurre de cacahuète : Bonne source de protéines, elle contient aussi des graisses saines, de la vitamine B, de la niacine, et de la vitamine E.

    Viande maigre : Excellente source d’acides aminés, qui aide à la construction de muscles dans le corps de votre chien. La viande est également une excellente source de vitamines B (thiamine, riboflavine, niacine, acide pantothénique, la pyridoxine, et Cobalamine).

    Foie : Excellente source de vitamines B,  vitamine A et vitamine K. C’est aussi une excellente source de fer. Trop de foie peut néanmoins être toxique pour les chiens à cause de sa haute teneur en vitamine A.

    Saumon et thon : Ce sont de bonnes sources d’oméga 3, des acides gras qui aident à garder le pelage de votre chien en bonne santé et brillant.

    Œufs : Excellente source de riboflavine, de protéines et de sélénium.

    Fromage : Riche en protéines et en calcium

    La noix de coco: Elle fait partie des aliments les plus sains pour votre chien. La monolaurine présente dans la noix de coco aide à combattre les virus et diverses bactéries pathogènes, protégeant ainsi vos animaux de compagnie contre les infections en stimulant leur système immunitaire. d’autre part, elle contient de l’albumine, qui est une protéine soluble dans l’eau qui se trouve dans de nombreux tissus et liquides animaux. La noix de coco est une solution à beaucoup de maladies et d’affections, comme les infections à levures, un pelage malodorant, les coussinets chauds, les coupures qui ont été infectés, et les pattes fissurées. L’huile de coco peut aider à diminuer les risques de cancer. Elle améliore aussi la digestion de votre chien. La fonction thyroïdienne est aussi régulée, et l’arthrite et les douleurs semblables peuvent être minimisées ou traitées. La noix de coco permet d’équilibrer le métabolisme de votre chien, et de garder son poids sous contrôle.

    Yaourt grec et kéfir : Ils sont bons pour le système digestif de votre chien.

    Flocons d’avoine : Une excellente source de fibres solubles, ils sont particulièrement bénéfiques pour les chiens âgés ayant des problèmes d’irrégularité intestinale.

    iz / Riz brun

    Patates douces : Excellente source de fibres alimentaires et contient de la vitamine B6, de la vitamine C, du bêta-carotène, et du manganèse.

    Popcorn :Contient du potassium ainsi que des minéraux qui renforcent les os, du phosphore, du magnésium et du calcium.

    Graine de lin : Bonne source d’oméga-3 qui sont bons pour la peau et le pelage.

    Carottes : Excellentes pour les dents d’un chien, elles sont faibles en calories et riches en fibres et en bêta-carotène / vitamine A.

    Citrouille, courge et courgette : Bonne source de fibres ainsi que de bêta-carotène / vitamine A.

    Haricots verts

    Petits pois : Bonne source de vitamine B, de thiamine, de phosphore et de potassium.

    Brocoli

    Algue nori : Contient des protéines, des fibres solubles, vitamines C, E et toutes les vitamines B ainsi que des minéraux comme le zinc et le cuivre.

    Salade de fruits : Vous pouvez mettre des fraises, des myrtilles, des pommes, du melon, de la pastèque et des bananes, ce sont tous d’excellents choix.

    Tranches de pommes : Bonne source de fibres et contiennent la vitamine A et C.

    Canneberge : Riche en vitamines A, B1, B2 et C, et prévient les infections urinaires.

    Poires : Les chiens peuvent manger les poires en toute sécurité, mais le milieu- en particulier les graines – peuvent être toxiques

    Ananas : Il fait partie des aliments les plus sains pour votre chienRiche en fructose, fibres, vitamines et minéraux, votre chien peut manger l’ananas pour stimuler son système immunitaire et améliorer sa digestion. La broméline, trouvée dans l’ananas est une enzyme qui aide à décomposer les protéines.

    Persil : Bonne source de calcium, de potassium et de bêta-carotène.

    Menthe : Rafraîchit la mauvaise haleine.

    Cannelle : Soigne les nausées et les gaz, elle peut être utilisée pour stimuler l’énergie, la circulation, la digestion et la santé du cerveau.

    Safran

    Spiruline : C’est une algue qui est riche en protéines, vitamines, minéraux et acides gras essentiels.

    Caroube : Contient beaucoup de vitamines et de minéraux, ainsi que des fibres et de la pectine.

    Testez ces aliments en petites quantités. Si votre chien a des allergies, consultez votre vétérinaire.

    Les aliments qui sont toxiques

    Ne donnez jamais un de ces aliments à votre chien:

    • Le chocolat
    • Les raisins et les raisins secs
    • Les oignons et l’ail
    • L’avocat
    • L’alcool
    • Le café, le thé, et tout ce qui contient de la caféine
    • Les noix de macadamia
    • Les bonbons et le chewing gum
    • Le sel

    Articles du site : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/aliments-les-plus-sains-chien.html

  • URGENCES VETERINAIRES : Mon chien a mangé du chocolat

    ONDUITE A TENIR EN URGENCE :

    Notez l’heure supposée de l’ingestion, estimez la quantité ingérée et la nature du chocolat (cacao, chocolat noir ou au lait). Rendez-vous rapidement dans un service d’urgences vétérinaires.

    Les gestes à ne pas faire : si dans certains cas, provoquer le vomissement peut être utile, c’est un geste potentiellement à haut risque pour l’animal. La décision ne doit être prise que sur avis du vétérinaire.

    GRAVITE :

    Urgence vétérinaire vraie pouvant mettre en jeu la vie du chien.

    En revanche, avec une prise en charge précoce et adaptée, selon la quantité ingérée, le pronostic est généralement favorable.

    Il n’existe pas d’antidote spécifique.

    PRINCIPAUX SYMPTOMES ET MECANISMES D'ACTION :

    La toxicité du chocolat est due à la théobromine qu’il contient. Lecacao est très riche en théobromine. Viennent ensuite le chocolat noir puis le chocolat au lait. Le chocolat blanc n’en contient que des traces.

    En moyenne, chez un chien de 10 kg, l’ingestion d’environ 150 à 300 g de chocolat noir (ou de 50 à 150 g de cacao) peut être mortelle. Mais attention, il existe de fortes différences de sensibilité d’un chien à un autre.

    Les signes cliniques surviennent quelques heures après l’ingestion et l’évolution dure entre 6 et 24 heures.

    Une toxicité chronique cumulative est également possible et peut provoquer une dégénérescence du myocarde.

    Les principaux symptômes de l’intoxication au chocolat sont :

    • hyperthermie
    • troubles nerveux : agitation ou prostration, démarche hésitante (ataxie), convulsions, coma
    • troubles digestifs : diarrhée, vomissement, hypersalivation (ptyalisme), coloration noire des selles par le cacao, douleurs abdominales. Les signes digestifs sont généralement les premiers à apparaître.
    • troubles cardiaques et respiratoires : selon la dose et le stade, fréquence anormalement élevée ou diminuée, rythme irrégulier, respiration rapide
    • troubles urinaires : augmentation de la quantité d’urine produite (polyurie)

    QUEL VETERINAIRE CONTACTER : VETERINAIRE TRAITANT, VETERINAIRE A DOMICILE - CENTRE D’URGENCE VETERINAIRE, … :

    • Si votre vétérinaire traitant est ouvert, c’est bien évidemment l’interlocuteur privilégié.
    • En son absence, pour ce type d’urgence, une consultation sans délai dans un service d’urgence est indispensable. En effet, une surveillance vétérinaire prolongée doit être mise en place.

    HOSPITALISATION :

    Souvent nécessaire et même indispensable dans les cas graves. Selon la situation, l’administration d’anticonvulsivants, un lavage gastrique, une surveillance électrocardiographique, … peuvent être indispensables

    Article du site : http://www.fregis.com

  • Est-ce que votre chien vous aime ?

    Votre chien ressent-il de l’amour pour vous ou bien cette impression que vous avez parfois est-elle le fruit de votre esprit qui prend ses désirs pour des réalités ? Essayons d’y voir plus clair à l’aide de quelques scientifiques et spécialistes du chien.

    Qu’est-ce que l’amour ?

    Si, pour vous, l’amour est un truc magique inexplicable car dû à la force spirituelle de l’âme humaine, vous avez l’impression, au mieux, que les chiens « s’attachent » aux humains et au pire, vous êtes de ceux qui disent que les chiens ne pensent qu’à manger.

    Si vous admettez que l’amour est le fait d’associer un être vivant aux bonnes choses qui se produisent lorsque cet être est avec vous, vous pouvez alors intégrer le fait que l’amour est une réaction conditionnée à un renforçateur conditionné (1).

    Exemple : quand vous voyez sur votre téléphone qu’une personne que vous aimez vous appelle, vous vous dépêchez de répondre. Ce numéro de téléphone qui s’affiche déclenche chez vous un certain comportement parce que vous savez de quoi c’est synonyme (en l’occurrence, sans doute de quelques instants agréables).

    C’est le même principe quand un chien frétille en entendant la voiture de son humain se garer dans l’allée de la maison. Ce phénomène appelé conditionnement ne vous empêche pas de continuer de croire à des choses plus mystiques si telle est votre profonde conviction.

    Comment se manifeste l’amour ?

    Dans un article (2) où 5 personnes donnaient leur avis sur ce qu’est l’amour, un physicien théoricien disait qu’au sens de la biologie, l’amour est un état comme la faim ou la soif, mais en plus permanent et il rappelait que le corps humain produit plein de choses dans ce cas, notamment les phéromones, la dopamine, la norépinéphrine, la sérotonine, l’ocytocine et la vasopressine.

    Tout cela, les chiens le produisent aussi. Et de la même façon que nous.

    Malgré les preuves scientifiques que les chiens produisent des hormones similaires et qu’elles fonctionnent de la même façon que chez nous, les scientifiques parlent préférablementd’attachement ou de lien quand il s’agit d’animaux (3).

    Et beaucoup de gens qui ne sont pas des scientifiques refusent aussi d’utiliser le mot amour pour les chiens.

    Certes, si ce qui se passe au niveau endocrinien quand un chien a, par exemple, un contact visuel avec son humain (4), est extrêmement similaire à ce qui se passe chez l’humain, et que nous observons des comportements chez nos chiens qui évoquent certaines de nos émotions… ce qui se passe juste après n’est pas pareil.

    Que ressentent les chiens ?

    Les chiens ont plusieurs émotions proches des nôtres mais c’est intense chez eux. Vous vous absentez quelques minutes et à votre retour, certains chiens se comportent comme si vous étiez parti dix ans.

    C’est parce qu’ils ne sont pas aptes à réfléchir à ce qu’ils ressentent. Ils ne peuvent pas rationaliser leurs émotions.

    Et mieux vaut faire attention de ne pas projeter sur nos chiens, notre propre conscience de nos émotions (5).

    Un célèbre psychologue (6) avait bien expliqué les choses en montrant que les émotions chez l’enfant se développent peu à peu jusqu’à l’âge de deux ans environ, alors que les chiens développent des émotions similaires beaucoup plus vite. Chez eux, c’est acquis à quatre ou six mois environ.

    Et surtout, alors que l’enfant de deux ans va continuer de développer des émotions de plus en plus complexes, comme la fierté et la honte, chez le chien, ça s’arrête. Ainsi, le chien ressent des émotions qui sont, non pas plus simplistes ou moins importantes, mais pas traitées de la même façon que nous.

    Un exemple pour illustrer la différence majeure entre votre chien et vous sur cet aspect : si votre chien pouvait répondre à un appel de votre part au téléphone, il lui serait totalement impossible de choisir sciemment de ne pas répondre parce que vous avez caressé un autre chien (ou oublié son anniversaire ou pour n’importe quelle autre raison) !

    Nous sommes capables de faire la part des choses

    C’est difficile de ne pas s’imaginer que nos chiens ressentent ce que nous ressentons. Cela fait même partie de nous.

    D’où l’acceptation et même l’emploi du mot « amour » de plusieurs grands experts contemporains du chien. C’est notamment le cas chez des spécialistes des sciences cognitives comme A. Horowitz, et J. Bradshaw, chercheur dans le domaine des relations entre l’homme et les animaux, explique que le cerveau humain est suffisamment élaboré pour faire la part des choses (7).

    Effectivement, il existe un juste milieu entre traiter son chien comme une personne consciente de ses actes et capable d’avoir des arrière-pensées, et considérer son chien comme une espèce de machine à conditionnement.

    Il existe un juste milieu entre imaginer que votre chien vous obéit parce qu’il vous aime (et par extension, qu’il ne vous obéit pas parce qu’il vous en veut, qu’il complote dans votre dos…) et s’obliger à rejeter le mot « amour » de son vocabulaire parce qu’on tient à tout prix à rester lucide.

    Evidemment, si vous projetez trop, si vous attribuez à votre chien trop d’aptitudes intellectuelles qu’il n’a pas, vous avez du mal à gérer ses comportements. C’est super difficile de le comprendre ; il y a des problèmes relationnels entre vous et votre animal. Vous attendez que votre chien comprenne l’incompréhensible.

    Quand vous parvenez à faire la part des choses, il n’y a pas de mal à ressentir de l’amour de la part de son chien ; ça fait du bien et n’est-ce pas en partie pour ce « bien » là que la majorité des gens prennent un chien de nos jours ?

    Il suffit de garder les pieds sur Terre

    Il y a tant de gens qui prêtent aux chiens les pires émotions humaines. Pourquoi, quand des personnes prêtent à leurs chiens des émotions plus positives, c’est tout de suite impossible ou grotesque ? Il nous est si facile de voir le mal partout. Dès lors qu’il s’agit de voir des choses plaisantes, vous êtes catalogué. Vous êtes niais, nigaud, benêt, gnangnan.

    N’est-ce pas plutôt bon signe de voir de l’amour dans certains comportements de son chien, au lieu d’y voir de la manipulation, de la jalousie, de la vengeance, de la culpabilité, de la trahison… ?

    Les dizaines de millions de personnes à travers le monde qui perçoivent de l’amour dans certains comportements de leurs chiens sont-elles toutes en manque affectif, aveuglées par leurs propres émotions, dans le déni d’une certaine réalité biologique ou en manque de lucidité ?

    Ou bien peut-on considérer que son chien ressent de l’amour tout en restant lucide ?

    Les chiens sont doués pour être « bruts de décoffrage ». A l’inverse, nous sommes doués pour tout intellectualiser. Ils ne peuvent pas être autrement. Nous ne pouvons pas être autrement. En revanche, nous sommes aptes à faire preuve d’objectivité et à ressentir quand même certaines choses.

    Alors tant que vous avez conscience que ce que votre chien ressent n’est pas accompagné de pensées rationnelles comme celles qui se forment dans votre cerveau, voyez l’amour là où il vous semble le voir. En ayant un animal aussi expressif dans sa joie d’être avec nous et aussi physiquement réceptif à nos émotions, c’est quand même dommage de s’empêcher de parler d’amour ou de trouver impossible ou grotesque l’idée d’amour de la part de son chien.

    Article du site : http://ouafmag.com

  • L'éducation positive, cause d'obésité ?

    L'une des craintes qui revient assez souvent lorsque l'on parle d'éducation positive ainsi que lorsque l'on indique donner des friandises est l'idée que cela va rendre les chiens obèses.

    Il est important de préciser qu'une étude anglaise réalisée par la PFMA en 2014 révèle que 77% des vétérinaires pensent que l'obésité augmente de façon globale chez les animaux de compagnies. Ils estiment que 45% des chiens sont en sur-poids. Par contre, 63% des propriétaires pensent que leurs animaux n'ont pas un problème de poids.

    Alors forcément, les friandises peuvent avoir un certain effet sur le poids du chien et il est normal que cela inquiète les propriétaires. Néanmoins pour réduire les risques sans réduire les friandises nécessaires à l'éducation, nous appliquons quelques règles de bases utiles pour tout les chiens mais souvent oubliées.

    - Choisir son alimentation principale avec soin

    Oui, les friandises que l'on donne peuvent avoir leur importance sur le poids, mais il y a tout de même l'alimentation quotidienne qui joue fortement sur le poids de nos animaux. Les chiens sont des carnivores opportunistes, ils sont capable de digérer un certain nombre d'aliment mais la digestion n'est pas le seul critère à prendre en compte.

    Prenez le temps de regarder les compositions de vos croquettes (et de vos friandises). Les ingrédients sont écris par ordre d'importance. Prenez également le temps de vous renseigner sur les différents types d'alimentations existantes telles que le BARF ou encore le Raw Feeding. Gérer correctement l'alimentation de votre chien est l'une des bases importantes pour contrôler son poids.

    - Adapter son activité physique

    Oui, donner des friandises peut faire grossir le chien, mais s'il grossit c'est également parce qu'il ne se dépense pas suffisamment face à sa prise alimentaire. Le chien est censé sortir hors du jardin, précisons le, au moins une heure par jour. Ce conseil est général, si vous avez choisi d'adopter un Husky, un Border Collie ou un Pékinois, leurs besoins seront bien évidemment différents. Néanmoins avoir une base correcte d'activité est important. Il est également possible de pratiquer certains sports. Le chien comme n'importe quel athlète aura besoin de s'entraîner mais ça peut lui faire du bien et remplacer ses petits bourrelets par des muscles bien ronds.

    Suivant une étude réalisée par DogBuddy.com en avril 2015, seuls 48% des français sortent leurs chiens plus d'une heure par jour. 10% les sortent même moins de 15 minutes par jour.

    Pas envie de sortir ? Les sorties hors jardin sont très importantes pour permettre au chien d'explorer et de rencontrer des congénères. Néanmoins certains sports peuvent se pratiquer dans un jardin (petit parcours d'agility, frisbee, ...) et d'autres peuvent se pratiquer au sein même de la maison (obérythmée, ...). Si vous vous cassez la jambe et qu'exceptionnellement le nombre de sorties et leurs durées se réduit, vous pouvez trouver des activités complémentaires pour lui permettre de se dépenser. Certaines activités telles que les sprinkles peuvent permettre au chien d'explorer dans un environnement pourtant connu.

    - Choisir ses friandises

    Fromages, biscuits apéritifs, bonbons, ... Autant le dire immédiatement, ce ne sont pas des friandises recommandées. La biscotte pleine de confitures du petit-déjeuner non plus ! Au delà du risque d'obésité et même du risque de soucis de comportement lié à certains rituels (tel que le petit bout de fromage en fin de repas qui rend le chien pénible tout le long du repas puisqu'il attend sa friandise ...), tout ce que l'on mange n'est pas bon pour le chien. Certains produits sont toxiques pour eux et peuvent les empoisonner petit à petit comme c'est le cas pour le chocolat.

    Attention, qu'un produit soit estampillé "pour chien" ne signifie pas qu'il ne sera pas toxique. Ainsi une marque propose du chocolat pour chien, contenant du cacao et étant donc dangereux pour sa santé. Certains peuvent faire des réactions très violentes à ce type de produits alors que d'autres sembleront le tolérer alors que sur le long terme, cette friandise est toute aussi dangereuse.

    Donc, pour choisir ses friandises, il est intéressant de retourner à la base : de la viande. Et si votre chien est obèse, pourquoi pas de la viande maigre...

    Une fois les friandises choisies, vous pouvez déduire la quantité que vous donnez de la ration journalière de votre chien. Ainsi comment pourraient-elles augmenter le risque d'obésité ? Ajoutons néanmoins que l'éducation positive n'interdit absolument pas de donner d'autres types de récompenses telles que les jouets, etc, etc. Les récompenses peuvent être non alimentaires, mais il est dommage de supprimer un type de récompense qui motive tant le chien.

    Alors n'oubliez pas, l'alimentation et le sport, sont tous les deux importants pour que votre chien garde la ligne !

    Article du site : http://hund.fr/actualites

  • La Musolière

    Éducateurs compris, on me parle souvent de « désensibilisation à la muselière » alors que, à chaque fois, il s’agit plutôt de conditionner une réponse initiale à un moyen qui suscite une telle aversion auprès du public qu’on l’imagine déjà forcément et naturellement catalogué, dans la tête d’un chien, comme engin d’opprobre et de torture ;-) On parle uniquement de « désensibilisation » quand un premier conditionnement (généralement négatif) a été fait chez le chien vis-à-vis d’un objet, personne ou situation – une procédure de désensibilisation c’est changer cette association, néfaste, par une autre, positive.

    Personne ne mettra en question l’utilité, ne serait-ce que ponctuelle, de la laisse comme moyen d’assurer la sécurité du chien notamment. De manière générale, l’immense majorité des chiens va se dire « youpie, on sort » (il y a des exceptions à cette généralité mais ce n’est pas le thème du jour). Cette joie chez le chien déclenche, à son tour, une satisfaction chez l’humain qui apprécie de rendre son chien heureux et en avant pour un cercle vertueux(cette joie qui, parfois, nous est indispensable pour affronter la balade du matin ou du soir quand il fait un temps à manger des loukoums sous son édredon). 

    Une association qui se fait tout naturellement…. il est tellement plus facile de créer, dès le départ, une association positive avec un quelconque objet, moyen, personne ou situation que de devoir travailler à transformer une association néfaste en une autre, plus appropriée.

    Pourtant, quand on décide qu’on va museler Youki (idéalement, en prévention d’un accident de morsure ou parce que cela vous aura été imposé par une quelconque autorité déjà), c’est avec le cœur lourd et l’esprit chagrin que le propriétaire va se résoudre à cet apprentissage.

    Pourtant, le but ultime est de voir Youki s’illuminer de cette même joie profonde en voyant arriver sa muselière que quand il vous voit empoigner la laisse « chic, on sort, on va faire un truc ensemble » :-D

    si, si… c’est possible ;-)

    Procurez-vous, avant tout, une muselière appropriée : je vous rappelle, au passage, que la muselière de nylon qui garde mécaniquement la gueule du chien fermée, sans possibilité de haleter, est une muselière dite « d’urgence » – facile à transporter, légère, elle peut servir à un vétérinaire qui doit agir rapidement, elle peut servir à se mettre à l’abri d’une morsure d’un chien qui éprouve une forte douleur (blessure) lors d’un transport vers un lieu de soins.

    Ce qu’elle n’est PAS, par contre, c’est une muselière pour une utilisation continue et quotidienne (et, accessoirement, elle est justement interdite en Suisse en utilisation continue et quotidienne).

     

    Pourquoi? Parce que le chien ne transpire, et donc régule sa température corporelle, que par sa gueule (et très accessoirement par ses coussinets) : gueule que nous avons tous loisir d’observer très grande ouverte et haletante quand il fait chaud, quand le chien fournit des efforts physiques ou les deux. La muselière nylon l’empêche d’ouvrir la gueule et peut donc amener une hyperthermie gravissime voir, rapidement, mortelle.

    Une muselière appropriée est une muselière dite « panier » ou « cage » dont aucun morceau ne blesse votre chien, qui est solidement fixée et ne peut être enlevée même(et dirons-nous surtout) en cas de bagarre (sinon c’est pas la peine d’avoir une muselière, on en conviendra).

    Ma préférée (et non, je ne touche pas de royalties encore même je reste ouverte à toute proposition dans ce sens en cas de très forte notoriété subite ah ah ah…)  c’est, indiscutablement, la Baskerville Ultra: bien profilée, solide, le matériau utilisé est doux au toucher. De plus, elle a deux points d’attache de sécurité supplémentaires (attaches en néoprène rembourré) qui ne blessent pas et vous évitent de voir la muselière se déplacer au moment le moins opportun du monde.

    Non seulement elle permet au chien de haleter à sa guise mais même de boire et de prendre des friandises. Il est INDISPENSABLE que votre chien puisse prendre des friandises alors qu’il porte sa muselière s’il est travaillé en contre conditionnement  (bref, si on le ré-éduque disons).

    Sans compter l’indispensable notion de pouvoir récompenser le chien dans le but d’un travail de rééducation, elle fait moins Hannibal Lecter que d’autres… :cry:

    Comment procéder?

    Pour habituer le chien à la porter, travaillez en des sessions COURTES (3-5 minutes maxi) plusieurs fois par jour (plus elles seront nombreuses, plus elles seront nombreuses et courtes et mieux cela vaudra pour cet apprentissage).

    Oubliez, par pitié, votre air contrit, votre mine dépitée et vos sentiments du style « mon pauvre bébé » et soyez conscients que vous allez conditionner votre chien à l’acceptation complète de ce moyen qui va lui éviter (et à vous et d’éventuelles futures victimes par la même occasion) des conséquences plus que fâcheuses :-(

    Présentez la muselière à votre chien et donnez lui un petit morceau de quelque chose de particulièrement appétissant (foie séché, jambon, fromage, poulet, etc)  : vous répéterez cet exercice jusqu’au moment où vous verrez, clairement, se profiler dans l’expression de votre chien, une expression « oh chic, cette chose encore » :) Votre chien n’a pas vos a priori. Rappelez-vous : la muselière d’abord, la friandise ensuite – pas le contraire.

    La muselière apparaît, le « bonbon » aussi… la muselière disparaît (cachez la derrière votre dos), le bonbon disparaît. La muselière revient, le bonbon revient :)

    Permettez à votre chien de renifler la muselière (s’il connaît le signal « touche », demandez-lui de toucher, sinon travaillez en shaping et si vous ne savez pas de quoi on parle, cherchez ces infos sur ce site ou venez prendre un cours chez moi). Répétez autant de fois que nécessaire : votre chien doit allègrement toucher l’extérieur de sa muselière.

    Répétez le même exercice avec la muselière présentée sous tous ses angles. Votre chien doit pouvoir toucher, avec énergie et conviction, les différentes parties de la muselière.Chaque touche, chaque contact vaudra une friandise au chien, ne soyez pas radin !!

    Si tout procède bien, proposez une friandise par l’extérieur de la muselière. Répétez autant de fois que nécessaire afin que le chien s’engage à l’intérieur de la muselière sans hésitation aucune et avec enthousiasme, rappelez-vous, c’est un jeu et tout va bien ;-)

    C’est le chien qui va à la muselière et NON LE CONTRAIRE !!!

    Quand le chien saura mettre son museau au fond de la muselière, travaillez la durée du comportement, en proposant un certain nombre de friandises en continu à l’extérieur de la muselière.

    Si le chien se désengage, ne le retenez surtout pas et recommencez avec des ambitions plus modestes.

    Graduellement, augmentez la durée entre une friandise et la suivante quand le chien est à l’intérieur de la muselière : ne travaillez jamais dans une progression continue (donc pas 2 secondes, puis 3 puis 4 puis 5 et ainsi de suite mais en « ping pong » : une seconde, 2 secondes, 1 seconde, 3 secondes, 2 secondes, 4 secondes, 1 seconde…).

    Peu à peu, votre chien deviendra capable d’attendre dix, quinze secondes, le museau dans la muselière, avant d’entendre son click et d’obtenir sa friandise.

    Alors que le chien a son museau bien au fond de sa muselière, attachez une lanière, cliquez, récompensez et défaites de suite la lanière. Encore une fois vous allez travailler la durée, d’abord en récompensant en continu pendant la durée choisie puis en augmentant, graduellement (et en « ping pong » toujours!!) le temps qui s’écoule entre une récompense et l’autre.

    Pendant toute la durée de cet apprentissage, si le chien devait se rebeller, sortir de la muselière, s’en aller, montrer du stress ou un mal être – revenez au stade précédent, quand tout allait bien pour lui et recommencer avec moins d’ambition et dans une progression plus lente et respectueuse de son bien-être.

    Clair, vous avez bien bossé…. bravo :-D . Attention toutefois à ne pas vous dire « wow, super c’est fait » et proscrire, à tout jamais, la récompense pour le port de la muselière.

    Il faut non seulement que celles-ci  continuent en aléatoire mais également que vos activités en muselière soient gratifiantes - ne mettez pas la muselière uniquement pour aller là où votre chien a généralement peur ou mal (véto par exemple), sinon au revoir votre association positive sur laquelle vous avez si magnifiquement travaillé, ce serait dommage et tout serait à refaire (et, cette fois, ce serait une désensibilisation, ce que vous voulez absolument vous éviter à tous les deux) :roll:

    Il existe une très chouette vidéo sur YouTube par Chirag Patel, un éducateur britannique fort connu, qui détaille en image cet apprentissage (tapez « Teaching a dog to wear a muzzle » Chirag Patel sur Google et vous tomberez dessus) :)

    article provenant du site : http://www.magicclicker.ch

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