Articles de training-club-canin

  • Prévenir l’agressivité

    Un certain nombre de choses peuvent augmenter les risques d’agressivité chez le chien. Et malheureusement, craindre l’agressivité et tenter de la prévenir, amène parfois à la provoquer involontairement.

    Face à certains conseils que je ne citerai pas, il faut simplement avoir un peu de bon sens. Un animal élevé dans un cadre où les problèmes se règlent par le conflit ou par la volonté d’asseoir son pouvoir sur l’autre […] aura bien du mal à être totalement zen et bien dans sa peau. La violence, même minime, n'engendre que la violence. Cela peut paraître bateau et banal et pourtant, cela se confirme réellement chez le chien. C’est important d’avoir ça en tête.

    Petite note sur l’agressivité 1 : L’agressivité s’exprime lorsqu’il y a une bonne raison. Les attaques à proprement parler ont souvent lieu lorsqu’une personne va au contact de l’animal, rentrant sans en avoir conscience dans sa zone de confort. 

    Petite note sur l’agressivité 2 : Lorsque l’on punit de façon agressive (même simplement en criant), on met le chien dans une position où il peut choisir de se protéger et donc, de répondre par la violence. On appelle ça : l’auto-défense. C’est pourquoi certaines méthodes d’éducation sont dangereuses.


    Donc pour prévenir les risques d’agressivité, il faut d’abord être vraiment dans de la prévention. Montrer des tas de choses de façon positive à son chiot mais il faut également faire preuve de cohérence. Si vous décidez « canapé interdit », il ne faut pas que le canapé soit autorisé les jours pairs et que le chien soit puni d’y aller les jours impair. Et au final, lorsque l’on se retrouve dans une situation de conflit, au lieu de sauter dans le conflit à pied joint, il vaut mieux réfléchir à comment tourner cette situation à notre avantage intelligemment.

    Prenons un cas tout bête. Un jeune chien, une gamelle et une personne. La personne, soudain, se dit : « Mais, si un enfant touche la gamelle ? ». Bien-entendu, il faut tout faire pour éviter de mettre un enfant à proximité de la gamelle, d’autant plus si elle est pleine. Mais imaginons … Un instant de fatigue, un manque d’attention et paf, les doigts de l’enfant sont dans la gamelle. Trop tard. Alors, la personne, voulant bien faire, s’approche et touche la gamelle … juste pour voir.

    Il oublie que le chien est en train de manger, le nez au fin fond de ses croquettes ou de sa viande s’il le nourrit au BARF ou autre régime similaire. Le chien n’entend que sa propre mastication. Il ne sent que sa nourriture. Il ne voit pas grand-chose … Et d’un seul coup, il y a une main dans sa gamelle. Prend-elle sa nourriture cette petite voleuse ? Pas le temps de réfléchir, l’agression est évidente et le chien se défend. Il défend sa pitance.

    Voilà, la personne vient de se faire peur ou de se faire mordre dans le pire des cas et ses craintes sont confirmées : et si jamais un enfant y met les doigts ? … Alors que faire ? On punit le chien pour son comportement totalement intolérable ? Cela entraîne un certain nombre de questions.

    - Est-ce que ce comportement était réellement intolérable ?
    - Quel était le comportement attendu ?
    - N’aurait-on pas pu lui apprendre le bon comportement avant de tester ?
    - Quelle punition serait adaptée ?
    - Quelle punition lui permettrait-il de ne plus sentir le besoin de défendre sa gamelle ?
    - …

    Face à un grognement ou le moindre signe d’agressivité, il est très tentant de répondre par : « punition ! », « conflit ! », « agressivité ! », … Mais au final, ça n’a rien d’intéressant. Au mieux le chien se résigne à subir, mais est-ce vraiment ça que nous voulons ? Soyons cohérent et malin. Le chien défend sa gamelle parce qu’elle a de la valeur et qu’il ne veut pas perdre cela. Mais il défend peut-être également parce qu’il a été surpris … Alors au lieu de venir avec nos gros sabots et de le conforter dans l’idée que l’on est dangereux pour la gamelle, nous pouvons faire le contraire. Arriver avec des choses appétentes et les ajouter tranquillement dans la gamelle, après avoir prévenu le chien. Ce n’est pas grand-chose et c’est très loin d’être une punition, mais si les personnes qui s’approchent risquent de donner des friandises, il n’y a plus de raisons d’entrer en conflit …

    Ce n’est qu’un tout petit exemple, mais très souvent, la peur de l’agressivité nous fait mal réagir. Il faut prendre le temps de réfléchir et de prendre les situations à contre-pied. Attendre un peu pour analyser la situation ne transforma pas le chien en monstre sanguinaire et aussi surprenant que puisse être les solutions, les rendre fun et sympa pour tout le monde permet souvent de régler les conflits sans problèmes …

    N’oubliez pas que si vous voulez vous battre au corps à corps avec votre chien : il a des dents et il apprendra que parfois, il faut se battre … Ce qui est juste le contraire de «prévenir l’agressivité ». Alors, montrez lui que les choses peuvent se passer en douceur ;)

     

    article d'origine : https://hund.fr/actualites/prevenir-lagressivite/21/

  • Constat: 10 ans après avoir banni les Pit Bull de Toronto, y a t-il moins de morsures de chiens?

    “Les pit-bulls de Toronto ont presque disparu. Alors pourquoi y a t-il plus de morsures de chien que jamais?

    En 2005, suite à de nombreuses inquiétantes attaques de chiens, l’Ontario a adopté une loi visant à supprimer définitivement les pit-bulls – et les chiens qui ressemblaient à eux – de la province.

    La loi ne va pas jusqu’à une interdiction totale, au moins à court terme, mais a une certaine distance dans cette direction. Selon la loi, quatre races (les terriers de pitbull, terriers Staffordshire, bull-terriers Staffordshire et américains terriers de pitbull) devaient être tenu en laisse ou muselés en public et stérilisé dans les deux mois suivant l’adoption du projet de loi.

    Il est également devenu illégal de les importer dans la province. Les quatre races sont souvent désignés ensemble comme «pit-bulls».

    “Au fil du temps, cela signifiera moins d’attaques de pit-bulls et, globalement, moins d’attaques de chiens dangereux,” dit alors le procureur général Michael Bryant la législature de l’Ontario en 2005.

    Bryant n’a pas répondu à une demande d’entrevue.

    La loi a certainement réussi à morsures causées par les quatre races concernées – Toronto a enregistré seulement 19 en 2014, contre 112 en 2005.

    Pas étonnant, car il y a beaucoup moins pour mordre – il n’y a que 338 enregistrés à Toronto en 2014, contre 1.411 en 2005. En outre, puisque les chiens devaient être incapables de se reproduire à partir de 2005, le reste sont les chiens ages. Peu à peu, ils sont en train de mourir sans être remplacé. Ils devraient cesser d’exister dans la ville d’ici 2020 ou, du moins en théorie.

    Cependant, la Toronto Humane Society (SPA) voit encore un occasionnel chiot pit bull faire son entree chez eux, dit le porte-parole Tegan Buckingham.

    Ce qu’il n’a pas réussi à faire est de réduire le nombre total de morsures de chien (même si elle avait l’air de cette façon pendant un certain temps). Les morsures de chien rapportés de Toronto ont augmenté depuis 2012, et en 2013 et 2014 ont atteint leur plus haut niveau de ce siècle, alors même que les pit-bulls et les chiens semblables approchent une extinction locale.

    tableau pitbull morsure

    La courbe violette représente les pitbulls légaux
    La courbe verte représente le total des morsures canines
    La courbe rouge représente les morsures des pitbull légaux

    Lorsque l’interdiction de l’Ontario a été débattue en 2004 , des avis partagés entre ceux qui ont vu les pit-bulls comme unique danger, et ceux qui soutenaient que tout gros chien pourrait être très dangereux , si elle est maltraité ou éduqué à être violent.

    ” Je ne suis pas du tout surpris par ces statistiques », dit Parkdale-High Park MPP Cheri DiNovo , un adversaire des interdictions aux races spécifiques . ” Je pense qu’ils étaient inévitables . ”

    DiNovo favorise un système plus comme Calgary, où les responsables politiques évitent les interdictions en fonction de la race et favorisent l’éducation des propriétaires et des enfants, combiné avec un respect. Les morsures de Calgary ont chuté de façon spectaculaire depuis le milieu des années 1980.

    «La loi actuelle ne fonctionne pas, et, heureusement, nous obtenons les statistiques pour appuyer cela. Quiconque a été sur cette question depuis longtemps sait qu’il est un échec prévisible »

    Les statistiques de morsure de chien de Toronto sont basées sur les rapports que les médecins qui traitent les morsures sont tenus de déposer , dit Mary Lou Leiher , un gestionnaire de programme au département des services des animaux de la ville .

    Les morsures de bergers allemands ( n ° 4 de chien de Toronto , après Labradors , Shih Tzu et golden retrievers ) étaient les plus fréquentes en 2004 et 2014. Les morsures de pit-bulls et Staffordshires étaient moins fréquentes en 2014 que dix ans plus tôt , mais les morsures de bouledogues et les boxeurs américains étaient plus fréquentes .

    tabbleau chien morsure

    Les morsures reflétées dans les données varient en gravité :

    «Les gens ont d’attraper une maladie suite à la morsure d’un animal , donc pas besoin d’être severe pour aller chez le médecin », explique Leiher .

    La race du chien incriminé dans les données ville de morsure est basée sur ce que le propriétaire , ou d’un enquêteur de la ville, dit qu’il est. Il n’y a eu aucun changement de procédure au cours des dernières années, qui y causent d’être plus de rapports de morsure hors de proportion avec les piqûres réels , dit-elle .

    ” Nous aimerions voir l’interdiction de pit bull levée », dit Buckingham . ” Parmi ceux qui viennent dans les refuges , la majorité sont les chiens les plus doux . ”

    Dans le même temps , ils sont expédiés dans des refuges au Québec .

    En 2012, l’ Ontario Veterinary Medical Association estime que la loi a conduit à plus de 1.000 chiens et chiots en Ontario ayant été inutilement euthanasies. ”

    Source: GlobalNews.ca

    Que faut-il retenir?

    Contre les morsures canines, l’éducation des maîtres est une solution qui fonctionne contrairement au bannissement de certaines races.

     

    aerticle d'origine : http://solutionscanines-blog.com/wordpress/10-ans-apres-avoir-bannis-les-pit-bull-a-toronto-y-a-t-il-moins-de-morsures-de-chiens/

  • La laisse, un isolant social

    la laisse n’est pas un support de communication et les chocs ressentis dans le cou du chien peuvent occasionner des dégâts physiques et psychologiques. Mais ce n’est pas tout…

    Le chien qui se balade au bout d’une laisse toujours tendue aura tendance à ne plus faire attention à son propriétaire car il ressentira physiquement sa présence à chaque instant, il pourra facilement s’enfermer dans son monde composé de stimulations plus intéressantes les unes que les autres sans se soucier de son humain. Si on ajoute à ça l’absence totale d’attention du propriétaire, bien plus absorbé par son téléphone portable que par ce qu’il se passe à l’autre bout de la laisse, celle-ci devient un véritable isolant social.

    La marche en laisse détendue a donc plusieurs avantages et prépare le chien à d’autres commandes ainsi que le « suivi naturel ».

    En relâchant un peu la laisse votre compagnon perdra le seul repère qui l’assure de votre présence, l’obligeant à sortir de sa bulle pour être certain qu’il y a toujours quelqu’un à l’autre bout du « fil ». Cela vous permettra d’avoir plus facilement l’attention de votre chien afin de travailler les commandes usuelles (rappel, stop…) dans un environnement très stimulant. C’est également la première étape du « suivi naturel ».

    Une laisse tendue peu également trahir vos émotions et être à l’origine de sa réactivité face à un stimulus. Le chien peut avoir trois réactions possibles (3 F en anglais) face à une situation de « danger » : la fuite (Flight), l’immobilisation (Freeze) et l’agression (Fight). En tendant la laisse vous privez votre chien de la première possibilité, la fuite, se sentant alors « forcé » à affronter à la situation anxiogène, votre chien n’aura plus que l’agression comme seule solution pour exprimer ses émotions. Et dans la plupart des cas les propriétaires anticipent cette réactivité en tendant la laisse à l’approche du stimulus déclencheur, sans que le chien y soit soumis, ce qui va le préparer à réagir et renforcer son comportement de crainte. Et nous voilà avec un chien réactif en laisse…

    C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une laisse  d’une longueur acceptable afin que votre chien puisse évoluer sans être dans l’obligation de tirer dessus pour renifler la moindre odeur ou se sentir « bloqué » face à une situation anxiogène. N’oubliez pas que la laisse n’est pas un canal de communication mais juste un outil de sécurité, et que votre chien vous entend et vous écoutera très bien si vos demandes verbales sont claires et motivées !

    Donc, pour résumer : baladez-vous toujours laisse détendue et travailler la marche en laisse. Privilégiez la parole plutôt que les tirages de laisse… Utilisez une laisse assez longue afin de laisser le chien évoluer sans être obligé de tirer dessus. Désensibilisez votre chien au stimulus déclencheur. Lâchez un peu votre téléphone et profitez de ce moment de complicité avec votre compagnon !

     

    article d'origine : http://culturechien.fr/la-laisse-un-isolant-social/

  • Collier électrique : la peur n’est pas un bon outil d’éducation canine

    En réponse à la consultation du gouvernement écossais sur les aides électroniques au dressage canin, qui a pris fin le 29 janvier, la British Veterinary Association (BVA) et la British Small Animal Veterinary Association (Bsava) appellent à une interdiction totale de la vente publique et de l’utilisation des colliers éducatifs à impulsions électriques. Selon les vétérinaires britanniques, ces dispositifs stressants, fondés sur la répression et la soumission, sont dépourvus d’efficacité et ne peuvent utilement remplacer les méthodes d’éducation positives et naturelles.

    Lire la suite

  • LE REFUS D’APPATS A LA SAUCE POSITIVE

    Quoi de plus ancré dans le monde de l’interdit, de la sanction, du « je t’ai dit NON ! » que le refus d’appâts ? Apprendre à son chien à ne pas manger tout ce qui traine par terre, lui interdire d’y toucher, difficile d’imaginer ce type d’apprentissage à la sauce « positive ». Et pourtant !

    Tout a commencé avec une citrouille – qui ne s’est jamais transformée en carrosse de Cendrillon mais qui est devenue mon pire cauchemar – . Imaginez plutôt un bearded collie, chien aux poils très longs de son état et à la collerette d’une blancheur immaculée. Placez sur son chemin, au détour d’une promenade, une vieille citrouille éventrée aussi dégoutante pour un humain que tentante pour un chien. Vous obtenez un cauchemar d’Halloween : un chien orange et tout collant beurk ! Et pourtant je peux vous assurer que je l’ai rappelé, que je lui ai dit « NON, PAS TOUCHER » fermement plusieurs fois. Rien à faire ! Ce petit chien si obéissant habituellement et qui maitrisait le refus d’appât au club comme un bon élève modèle venait de succomber aux affres de la citrouille. Mister Hide inside.

    Dans sa tête, l’équation était simple et le plan enfantin. Il s’agissait d’être le plus rapide possible pour voler le mets et l’avaler tout rond avant que j’arrive sur lui. Certes, il devait subir une belle engueulade pour cette rébellion, mais au moins il avait l’estomac plein de cet interdit si délicieux. Je ne vous raconte pas les frayeurs qu’il m’a d’ailleurs fait en avalant tout rond des os débusqués dans un fossé.

    Je lui avais peut-être appris que c’était interdit… mais en fin de compte je lui avais surtout appris que ce qui était interdit c’était d’être un mauvais voleur. S’il était digne d’Arsène Lupin dans l’habileté à se sauver et aussi rapide qu’Usain Bolt, il avait tout gagné. Grumpf.

    C’est à cette époque que j’ai découvert le site « Click Bonbon » et Diane Chrétien. Peu de gens connaissent sans doute cette grande dame, mais elle fut pour moi un vrai soulagement. Enfin j’avais des ressources sur les méthodes positives émergentes et le clicker training autrement que dans la langue de Shakespeare. L’une des premières ressources sur le sujet sur le net en français, merci à elle ! Dans sa malle au trésor, un jeu allait tout changer dans mon angle d’approche du refus d’appâts, le jeu du « laisse-ça » avec lequel je continue d’ailleurs à éduquer mes chiots au refus d’appâts.

     

    Lire la suite

  • Travailler avec plusieurs chiens : gérer la frustration

     

    La plupart des gens qui font un sport canin ou simplement de l’éducation en cours collectif se sont heurtés au problème du chien qui s’excite quand les autres travaillent.

    Eh bien quand on a deux chiens ou plus, c’est un peu ça, mais tous les jours (au début, tout du moins...) !

    Si vous avez du mal à concentrer votre chien au bord d'un terrain d'agility, ou que vous n'arrivez pas à jouer au frisbee avec Peluche sans que Pompon ne se surexcite, cet article est fait pour vous  (Peluche et Ponpom, pas de super noms de chiens excités. Allez, on va dire Fire et Ice !)

    Tout le monde le sait (ou si vous ne le savez pas, sachez-le) avoir deux chiens, c’est plus compliqué à gérer que d’avoir deux fois un chien. Surtout, bien sûr, parce que les chiens se « donnent des idées » et s’entraînent dans des comportements qu’ils n’auraient peut-être pas eus s’ils étaient seuls, comme fouiller dans la poubelle (le moins timide déclenche souvent le plus timide), faire la bringue à la maison en l’absence du maître, aboyer…

    C’est déjà compliqué à gérer dans la vie quotidienne, mais quand on essaye de faire travailler les chiens ensemble ou séparément, ça monte encore d’un cran (que ce soit à la maison, simplement pour leur demander de rester sage quand quelqu’un arrive ou de s’asseoir avant la gamelle, ou lorsqu’on pratique un sport canin et que l’on veut entraîner les chiens à tour de rôle.)

    Avant même de songer à travailler les deux chiens simultanément (ou avant de vouloir espérer maîtriser son chien au bord d’un terrain d’agility) il y a quelques pré-requis :

    • Les chiens doivent être capables de rester à leur place. Ils doivent si possible avoir une notion de "place" très ancrée. Et si ce n'est pas le cas, car ils viennent de débarquer ou qu'on n'a pas encore pu le travailler à fond, ils doivent au moins avoir commencé l’apprentissage et pouvoir y rester facilement hors stimulation, à distance du maître.  Les « crate games » sont un excellent exercice de base (voir cette vidéo des "crates games" tournée il y a quelques années)
    • Les chiens doivent avoir commencé un travail sur les auto-contrôles (entre autres, ne pas se jeter sur la nourriture ou sur un jouet sans autorisation, savoir attendre à la porte sans se précipiter pour sortir, etc.)
    • Les chiens doivent avoir appris à « partager les ressources » et à respecter les jouet et la nourriture de l’autre (par exemple, en mettant les deux chiens assis en face de vous et en les récompensant alternativement, sans qu’ils se jettent sur la friandise du voisin).

    La première étape est donc d’apprendre au chien à choisir sa place (tapis, caisse ouverte, panier etc) comme emplacement par défaut. Ca sera sa « station d’attente », comme un aspirateur robot qui va se ranger à sa station après son travail (ok, comparaison pourrie, mais évocatrice quand même…)

    Pour commencer le travail à plusieurs chiens, je vais éviter de sortir les jouets ou de courir, car ça serait trop d’excitation pour le chien qui attend. Un travail au clicker calme à la maison est un bon commencement. Bien sûr, c'est difficile à faire en club. C'est pourquoi si vous avez le problème avec un chien qui se surexcite, il faudra reprendre les apprentissage du début, en dehors du club.

    Une fois que le chien a compris que sa place était « the place to be » par défaut, on peut commencer à travailler. On aura pris soin de sécuriser la situation dans un premier temps en attachant le chien « passif », afin qu’il ne puisse pas se récompenser en allant se balader pendant qu’on travaille.

    N’oublions pas de mettre des codes de travail : « Bidule, à ta place » ou « Bidule, dans ta caisse » veut dire que le travail va consister à patienter dans sa caisse sans en sortir (mais ça reste un vrai travail qui sera récompensé) et « Machin, c’est fini » ou « Machin, viens » (ça serait trop cool d’appeler son chien Machin !) veut dire qu’il peut sortir de sa caisse et va être en interaction avec vous. Pensez bien à citer le nom du chien afin que chacun sache ce qu’on attend de lui.

    Début du travail : une récompense pour le chien actif (qui travaille avec nous) suivie immédiatement d’une récompense pour le chien passif (qui attend). Puis deux pour le chien actif, une pour le passif. Trois pour l’actif, une pour le passif. Et on change les rôles. Le chien qui attend vient travailler, celui qui travaillait retourne à sa place.

    Petit à petit, on évoluera jusqu’à faire en sorte que le chien passif ait des récompenses aléatoires pendant que l’autre chien travaille. Ne poussez pas le bouchon trop loin dans un premier temps, et échangez les rôles rapidement afin d’éviter la frustration. Surtout si aucun des chiens n’a l’habitude de ce genre d’entraînement. 10 à 30 secondes chacun est largement suffisant dans un premier temps.

    Voici une vidéo d’illustration de ce travail (j’ai sauté quelques étapes, pour les besoins du montage). Vous comprenez, en me voyant jeter une croquette au chien qui attend, qu’il est important d’avoir travaillé les auto-contrôles avant, afin que le chien qui travaille ne se jette pas sur la croquette qui ne lui est pas destinée.

    Lire la suite

  • Et si on parlait relation avant d’éducation?

    Avant toute chose, avant de parler d’éducation, parlons relation: construire une relation, des liens affectifs est nécessaire..apprendre au chien à obéir, à écouter…peut on réellement l’apprendre? Ou cela se fait il naturellement quand une relation est bonne, bien instaurée?

    D’ailleurs doit on garder ce terme obéir? Quand deux êtres entrent en relation, que la communication est bonne, que chacun apprend à se connaître, le chien ou l’humain fait les choses sans se poser de question, sans forcément répondre à une demande.

    Oui nous apprenons à nos chiens à vivre dans nos sociétés humaines même si d’eux mêmes ils apprennent..ils sont bien meilleurs observateurs que nous..leur apprend on réellement? leur demande t on plutôt? leur faisons nous comprendre? répondent ils d’eux mêmes?..

    Bref..au final avant toute chose passons du temps à CONSTRUIRE cette relation…sans trop se poser de questions…avec juste des bases de connaissances sur ce qu’est un chien, et ensuite à vous de nous dire qui est CE chien avec lequel vous vivez..car au final qui d’autre que vous est mieux placé pour le connaître? et qui d’autre que lui est il mieux placé pour vous connaître et nous dire qui vous êtes?

  • Les chiens auraient les mêmes émotions et sensibilités qu’un enfant

    En tant qu’amoureux des animaux et des chiens, nous sommes certains que le meilleur ami de l’homme est doté de sensibilité et d’émotions. Cela ne fait aucun doute. Mais alors que que le chien est encore considéré comme un bien matériel en France et dans beaucoup de pays, un chercheur est en train de prouver, grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), que les chiens ont le même degré de sensibilité et d’émotion que nous les humains au stade de l’enfance.

    Gregory Berns, professeur en neuro-économie à l’Université de Emory à Atlanta (États-Unis), s’est lancé le défi de comprendre et analyser les émotions du chien à travers l’analyse de son cerveau, aidé d’un scanner. Grâce à ses collègues et son ami et éducateur canin Mark Spivak, l’expérience a pu aboutir au bout de deux ans.

    Le chercheur a analysé le cerveau des chiens grâce à l’imagerie par résonance magnétique, l’IRM, pour comprendre les réactions de nos chiens face à certains stimulis. Comme les chiens ne parlent pas, il était difficile de mesurer leurs émotions scientifiquement, en tout cas jusqu’à cette incroyable expérience.

    C’est donc avec sa chienne nommée Callie, un croisé terrier, que débute l’expérience que le chercheur détail au New York Times. Gregory Berns a entraîné sa chienne à entrer dans un scanner pendant plusieurs semaines avec son ami éducateur canin. L’ergonomie du scanner a été pensée et réalisée pour accueillir des chiens.

    À base de méthodes douces, l’expérience s’est voulue respectueuse du chien, sans sédatifs ni contraintes. Le chercheur a même fait signer un document ressemblant à celui donné aux parents lorsque des enfants entrent dans un scanner.

    En somme, si le chien ne se sentait pas bien parce qu’il présentait des signes d’agitation ou de peur, son maître pouvait à tout moment arrêter l’expérience. Rappelons qu’il n’y a pas eu d’anesthésie, le but étant d’observer un cerveau en total éveil.

    L’expérience, qui a réuni douze chiens, permet au chercheur d’avancer que nos amis canidés pourraient avoir le même degré de sensibilité et d’émotions que nous les humains, au stade de l’enfance. Quand on se souvient du nombre d’émotions qui nous ont traversé étant enfant, il est tout de même formidable de reconnaître scientifiquement cette capacité chez le chien. En effet, grâce notamment à deux signaux de la main envoyés au chien durant l’expérience, il a été déterminé qu’une zone commune du cerveau chez les humains et les chiens était stimulée. Le chercheur explique :

    Beaucoup de choses similaires qui activent le noyau codé chez l’humain, associées à des émotions positives, activent également le noyau codé du chien. Cette capacité nous oblige à repenser la façon dont nous traitons les chiens. Les chiens sont aussi des personnes.

    Cette zone, appelée noyau caudé, nous permet de réagir avec grande émotion à l’amour, la nourriture ou encore l’argent. Chez le chien, cette zone déclenche des émotions similaires qui sont liées à l’amour ou encore à l’attachement. En observant cette zone du cerveau, les chiens réagissent par exemple à l’odeur humaine qui les stimule à nous faire la fête lors de notre retour, alors que nous sommes parti seulement un court instant, ou encore à l’odeur de la nourriture.

    C’est donc une formidable découverte scientifique qui vient appuyer l’expertise de l’observation comportementale des animaux en général puisque cette zone du cerveau est commune à beaucoup d’autres animaux. Elle prouve donc que nos chiens sont bel et bien dotés d’émotions, d’amour, d’attachement ou encore d’une sensiblité similaire à celle d’un enfant. De quoi prouver aux plus septiques la véritable place que doivent occuper nos chiens dans la société : des êtres vivants dotés de sensibilité et non des biens matériels comme les considère la loi, ce qui entraîne des dérives comme les chiens de laboratoire ou encore les usines à chiots.

    Lire la suite

  • Quelques conseils pour apaiser un chien anxieux

    Nos compagnons à quatre pattes peuvent être anxieux, pour diverses raisons. Pour certains, c’est leur tempérament, pour d’autres, il s’agit de la marque de traumatismes passés. Quoi qu’il en soit, la peur reste un sentiment naturel face au danger. Elle peut se manifester à tout moment. Comment pouvons-nous réagir face à ces comportements ? Comment aider son chien à reprendre confiance et surmonter ses peurs ?

    Apaiser par le touché

    apaiser par le touché
    Si votre chien est inquiet, entourez-le d’amour.

    Lorsqu’un chien est effrayé, la perception de son propre corps est brouillée, impossible pour lui de se concentrer ; son attention est focalisée sur le danger qu’il croit devoir éviter. Pour lui faire retrouver une sensation de calme et d’apaisement il faut donc lui faire reprendre conscience de son corps.

    Pour cela, quoi de plus efficace que quelques massages doux et bienveillants envers votre chien tremblant ? A travers caresses et massages, le chien va renouer avec ses sensations, et se recentrer.

    Rien de sert de crier, de s’énerver ou même de donner des ordres… un chien inquiet n’y sera pas réceptif. Bien au contraire, cela risque d’aggraver la situation. Restez calme, bienveillant et rassurant.

    Nous n’y pensons pas forcément, mais les massages sont un très bon moyen pour apaiser un chien anxieux. Le résultat est parfois immédiat. Attention cependant à ne les tenter que sur votre propre chien. En effet, l’animal doit avoir confiance en vous ; sinon, il peut se sentir menacé.

    Nous savons tous à quel point les animaux de compagnie aiment les caresses. Pourtant, nous n’avons jamais eu à apprendre comment en donner. Nous le faisons intuitivement, tant cela nous paraît simple et évident.

    Il s’agit en fait de micro-massages, que nous réalisons sans même nous en rendre compte. Les caresses renforcent le lien entre le maître et son chien et créent un climat de confiance. Le touché est contenant. Il permet de sécuriser l’animal, tout en lui faisant reprendre contact avec son corps. N’hésitez pas à en réaliser dès que votre chien manifeste des signes de peur comme : des tremblements, la queue entre les pattes, les oreilles basses, etc.

    Parfois, rien que le fait de poser les mains sur son corps peut suffire à lui redonner confiance. Lorsque votre animal refuse de bouger, par exemple, il est recommandé de le pousser avec le plat de la main, plutôt que de le tirer par le collier. Le plus souvent le chien suivra l’impulsion. Il aura davantage l’impression d’être à l’initiative de l’action.

    L’angoisse et le corps

    Le stress laisse vite sa marque sur le corps. Il va se localiser principalement dans certaines zones, comme, par exemple, le cou, qui va se raidir avec l’angoisse. Il est bon de garder cela à l’esprit, afin de ne pas solliciter davantage cette zone sensible aux tensions.

    C’est pourquoi promener son chien avec un collier est déconseillé si votre chien a tendance à être anxieux et à tirer sur sa laisse. En effet, les à-coups risquent de créer du stress qui viendra se loger directement dans le cou de l’animal. Tirer sur cette partie du corps ne fera qu’accentuer son sentiment d’insécurité.

    Il est préférable d’utiliser un harnais, qui va contenir le chien. En effet, celui-ci utilise plusieurs points de pression, et non un seul, comme le collier.

    D’un point de vue médical, le port du collier risque aussi de causer des problèmes desanté sur les jeunes chiens qui n’ont pas fini leur croissance. Il peut fragiliser la colonne vertébrale et entraîner un déséquilibre chez l’animal, surtout chez les chiens de grandes tailles.

    Les massages

    Il est conseillé de masser le chien avec le plat de la main, en épousant le corps de l’animal. Vous pouvez effectuer de petits cercles sur le pelage. Ces mouvements circulaires ont un effet apaisant et régénérant ; ils stimulent le système immunitaire.

    Des zones spécifiques peuvent être massées pour apaiser votre chien. Les plus importantes sont le ventre et les oreilles.

    Pour le ventre, posez votre main bien à plat, comme décrit plus haut. Pour les oreilles, massez doucement avec les doigts, dans le sens du poil. N’hésitez pas à toucher tout le corps de votre chien pour voir à quel endroit il aime être câliné, et insistez sur ces zones.

    Linda Tellington-Jones décrit dans son livre La méthode Tellington TTouch la technique du «bandage », afin d’améliorer la perception que le chien a de son corps et de le rendre plus confiant. Elle insiste ici sur la zone du ventre pour apaiser l’animal en l’entourant avec une bande de tissu souple.

    Il donne de très bon résultats avec les chiens qui ont peur des bruits, comme le tonnerre ou les feux d’artifice, ou ceux qui paniquent en voiture.

    Les instructions sont les suivantes :

    Prenez la bande par le milieu et croisez les deux cotés sur le dos, à hauteur des épaules. Passez les bandes sous l’abdomen et recroisez-les. Remontez les bandes sur le dos et fixez les deux extrémités avec une épingle de nourrice. Vous pouvez déplacer la partie inférieure du bandage plus vers l’avant (pour les mâles par exemple) ou vers l’arrière.

    méthode Tellington TTouch technique du bandage

    Vous voilà à présent prêt à faire face aux peurs de votre chien. Avec le temps, vous prendrez confiance et saurez instinctivement quelle partie du corps caresser pour apaiser votre compagnon à quatre pattes. Vous n’avez besoin que de vos deux mains et de votre intuition aiguisée pour l’aider à reprendre confiance en ses capacités.

    N’oubliez pas que chaque chien est unique : certain aimeront être massé à un endroit, tandis que d’autres non. Laissez-le vous guider, il sera vous faire comprendre ce qui est bon pour lui. Rappelez-vous que personne ne nous a jamais appris à caresser nos animaux.

    article d'origine : http://www.guide-du-chien.com/quelques-conseils-apaiser-chien-anxieux/

  • Les chiens sont capables de percevoir nos émotions

    Pour la première fois, une étude vient de démontrer que les chiens savent reconnaître la joie et la colère chez les humains. Une capacité cognitive que l'on croyait jusque-là réservée aux primates.

    Lire la suite

  • L'hypervigilance chez le chien

    L’hypervigilance est un état avancé de sensibilité lié à la génétique du chien ou à un traumatisme qu'il aura subi. Cet état est accompagné de comportements exagérés dont le but est de détecter les menaces.

    Ces comportements peuvent être:

    1. Lever ou tourner la tête au moindre son;

    2. Surveillance du territoire intérieur et extérieur (aller d'une fenêtre à l'autre, d'une porte à l'autre, d'un bout à l'autre du terrain);

    3. Jappement, le pleurnichage ou le grognement au moindre bruit ou mouvement;

    4. État de surexcitation constant (le mouvement du chevreuil) dans un nouvel environnement.

    Certaines races sont hypervigilantes de par leur génétique: SURTOUT LES CHIENS DE TRAVAIL, comme par exemple le border collie, le berger australien, le berger allemand, le berger shetland, le berger picard, le malinois etc.

    L'hypervigilance en soit n'est pas un problème de comportement si elle est demandée dans un cadre de travail. Mais un chien non actif et non utilisé pour le travail pourrait transformer cette facette de son tempérament en un véritable problème dans la vie de tous les jours. De là, l'importance de bien choisir la race de son compagnon canin, une race adapté à son style de vie.

    L’hypervigilance non génétique peut être également accompagnée d'une augmentation de l'anxiété qui peut causer d'autres problèmes de comportement (jappement excessif, agressivité, hyperactivité, comportements stéréotypés et obsessifs). Les autres manifestations peuvent inclure: une grande réactivité à des stimuli positifs (jeu de balles, mouvements de proies potentielles comme un écureuil, un oiseau), ou analyse constante de l'environnement des menaces (étrangers et intrus sur le territoire).

    Ces stimuli peut être un bruit, un son, une voix, une odeur, une séquence d'événements connus, le mouvement d'un humain ou un objet, le mouvement d'un animal. Tout devient GROS et STIMULANT pour un hypervigilant.

    Voici quelques exemples de comportements du chien hypervigilant : balayage permanent de l'environnement à la recherche de sites, des sons, des gens, des comportements, des odeurs, ou toute autre chose qui n'est pas sans rappeler la menace ou un traumatisme. Le chien est dans un état d'alerte afin d'être certain qu'un danger n'est pas proche. L’hypervigilance peut conduire à une variété de comportements obsessionnels (tourner en rond, course de la queue, frottage sur les meubles, léchage excessif, etc), ainsi que des difficultés d'interactions sociales avec ses congénères et de relations avec les humains.

    L’hypervigilance peut être un symptôme de différents types de troubles de l'anxiété. Ces chiens auront tendance à « surréagir » à des bruits forts et inattendus ou stressent dans des environnements très encombrés ou bruyants. Ils ont souvent du mal à s'endormir ou à rester endormi. Se décrit donc comme une surveillance excessif des éléments se trouvant dans l'environnement.

    L' hypervigilance amène de l' anxiété si elle est couplée avec un manque d'habituation et de socialisation, et de l'agressivité si elle est couplée avec activités de mordants.

    Interventions à entreprendre visant à faire diminuer l'hypervigilance:

    -ne jamais travailler en immersion, car le chien se retrouvera en hypervigilance extrême;

    -éviter toutes les interventions en punition positive qui augmenteront ou apporteront un état d'anxiété;

    -faire des séances de relaxation sur un tapis ou un coussin. Le Ttouch peut être avantageusement utilisé;

    -faire apprendre le focus par le jeu;

    -entraînement à l'obéissance (marche en laisse relâchée, reste assis ou couché, trucs et finesses);

    -jeu de rapport de balle, bâton, frisbee pour ouvrir la gueule et faire diminuer le mordant;

    -dépense quotidienne énergétique et épuisante comme la course, la baignade, la recherche d'objet et d'odeur, agilité etc.;

    -donner du contrôle au chien et lui permettre des initiatives. Par exemple: entrer et sortir de la maison, initier le jeu, une promenade, une séance de caresses;

    -utiliser toutes les occasions de socialisation avec de bons chiens et avec des étrangers collaborateurs. Travailler en renforcement positif et punition négative exclusivement;

    -faire des protocoles ou des séquences d'interventions qui feront diminuer le stress du chien. Par exemple, faire entrer un étranger dans la maison quand le chien est dehors et hors de la portée de l'étranger. Faire asseoir la personne dans la maison et attendre pour faire entrer le chien qu'il se calme dehors. Ignorance du chien par l'étranger (pas de regard, pas de parole, pas d'interaction, pas de mouvements vers le chien ou de mouvements de déplacement). Offrir des gâteries ou un jouet au chien en présence de l'étranger. Laisser le chien prendre son information olfactive sur l'étranger et le laisser aller à son rythme). L'utilisation répétée de protocoles de désensibilisation tels que décrit ici, aideront le chien à s'habituer à ces événements;

    -faire porter un gilet anti-stress;

    -médication dans un cas extrême où la vie du chien et de son entourage devient dysfonctionnelle.

    La disparition complète de l'hypervigilance canine est très rare et probablement un objectif très peu réalise à court et moyen terme. Mais si on peut la faire grandement diminuer et offrir au chien et à son entourage une meilleure qualité de vie, on aura alors atteint un comportement satisfaisant pour tous.

     

    article d'origine : http://fidelecanin.over-blog.com/2016/01/l-hypervigilance-chez-le-chien.html

  • Amener son chien au bureau

    Spécialiste des nouveaux médias et du divertissement, Moment Factory est une des rares sociétés québécoises à permettre à ses employés d’emmener toutou au bureau.

    Un exemple inspirant

    Véritable fourmilière de créateurs, Moment Factory accepte les chiens dans ses locaux depuis 2006. Il a suffi qu’un de ses dirigeants se présente un matin avec son chien pour créer un agréable précédent. Aucune politique n’a été instaurée, personne ne s’est insurgé et, depuis, ces travailleurs atypiques bossent en tandem avec leurs maîtres.

    L’aménagement des lieux se prête bien à cette cohabitation parce que, à part quelques bureaux fermés, un vaste espace ouvert sert d’aire de travail. De plus, comme les heures de travail n’ont vraiment rien de convenu, c’est un arrangement qui plaît à tous.

    À l’heure actuelle, ils sont une dizaine de compagnons poilus à se pointer plus ou moins assidûment au bureau. Violaine Boucher, responsable des communications, est catégorique: «La présence des chiens diminue le niveau de stress au travail en plus de favoriser les relations entre les employés.» Souvent, un câlin à toutou se transforme en brin de jasette avec son maître!

    Selon elle, les avantages pour les employés qui ont un chien sont inestimables: ils n’ont plus à s’inquiéter du temps que le chien passe seul à la maison, surtout lorsqu’ils doivent faire des heures supplémentaires.

    article d'origine : http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/chiens/comportement/archives/2016/01/20160106-112040.html

  • Comprendre les aboiements du chien et savoir quoi faire

    POURQUOI LES CHIENS ABOIENT-ILS ?

    À la différence de leurs cousins les loups qui préfèrent hurler, les chiens, eux, préfèrent aboyer pour s'exprimer verbalement.
    Il est à noter que les jeunes loups aboient aussi. Une fois devenus adultes, l'aboiement disparaît au profit d'un hurlement si caractéristique de l'espèce. Une première explication à l'aboiement des chiens est donc sans doute à chercher dans leur personnalité généralement juvénile ; même quand ils sont adultes. Cela dit, les chiens peuvent hurler aussi.
    À cette première explication, il faut aussi ajouter que l'aboiement a pu servir pendant des milliers d'années à avertir l'homme d'un potentiel danger. Cette caractéristique des chiens a favorisé leur domestication. Le chien pouvait aider l'homme, et l'homme pouvait offrit gîte et couvert en retour.

    LES PRINCIPALES CAUSES DE L'ABOIEMENT

    Un chien aboie pour :

    • manifester une émotion (peur), un sentiment (crainte) ou une humeur (anxiété)
    • menacer (l'aboiement est alors un comportement d'agression)
    • avertir (le chien signale un danger potentiel)
    • inviter à jouer
    • manifester un besoin (sortir pour faire ses besoins, manger)
    • se signaler aux autres

     

    COMMENT INTERPRÉTER LES ABOIEMENTS DU CHIEN ?

    Il y a 3 facteurs essentielles à prendre en compte : la tonalité, la durée et la fréquence de répétition.

    LA TONALITÉ DE L'ABOIEMENT

    Une tonalité aiguë traduit plutôt la joie, l'excitation alors qu'une tonalité grave est plus employée pour menacer, dissuader ou traduire la peur.

    LA DURÉE DE L'ABOIEMENT

    Un aboiement long signifie généralement une véritable intention du chien, l'attente de quelque chose. Un aboiement court est davantage émis par réflexe, instinctivement.

    LA FRÉQUENCE DE RÉPÉTITION DES ABOIEMENTS

    Des aboiements très rapprochés traduisent l'urgence, l'excitation, le stress. Des aboiements peu rapprochés manifestent un intérêt modéré.
     

    CAS PRATIQUES

    1 - L'aboiement d'alerte
    L'aboiement est plutôt court et répété fréquemment par séquences de 2, 3 ou 4 vocalises suivis d'une pause assez courte. Le chien aboie par réflexe et est dans l'urgence d'une situation. Il cherche à avertir son propriétaire que quelqu'un approche.

    2 - L'aboiement de menace
    L'aboiement est plus long que pour l'alerte, grave et est répété fréquemment. Le chien qui aboie ainsi manifeste son intention de voir l'individu prendre de la distance. Il menace l'autre de réagir rapidement. La tonalité grave ajoute à la menace.

    3 - L'aboiement de retour du propriétaire ou d'accueil
    L'aboiement est plutôt aigu, court et peu répété. Le chien manifeste ainsi sa joie. Un aboiement d'alerte, une fois que l'individu est familier, peut se transformer en aboiement d'accueil.

    4 - L'aboiement social
    L'aboiement est plutôt long et avec de longues pauses entre chaque. La chien manifeste son envie de communiquer ou de trouver de la compagnie.

    5 - L'aboiement d'invitation au jeu
    Aboiement répété généralement par séquence de 2 vocalises, plutôt aigu et long.

     

    QUE FAIRE QUAND UN CHIEN ABOIE ?

    Il est important, avant toute autre chose, de comprendre pourquoi le chien aboie et ce qu'il cherche à dire.
    Seulement à partir de ce moment peuvent être envisagées des solutions.

    Par solution, je n'entends pas forcément empêcher le chien d'aboyer. Je pense même que c'est plutôt une mauvaise chose que de le contraindre à ne plus aboyer.
    Pour cette raison, des solutions comme les colliers anti-aboiements sont à éviter absolument. D'abord parce que ces colliers ne font qu'agir sur la conséquence, l'aboiement. En aucun cas ils n'enlèvent au chien son besoin d'aboyer. Ensuite, parce que si le chien est dans l'impossibilité de pouvoir exprimer ses émotions, il peut en résulter une augmentation du stress, de l'anxiété voire un traumatisme.
    Alors oui, les colliers anti-aboiement peuvent être efficaces, mais à quel prix ? Ce genre d'outils est vraiment à proscrire ; il s'agit ni plus ni moins de véritable maltraitance.

    La souffrance des propriétaires de chien ne doit pas être ignorée pour autant. Il est nerveusement très difficile de laisser son chien aboyer. En plus de ça, des pressions peuvent être exercées par le voisinage.
    Si vous pensez être à bout, préférez contacter rapidement un comportementaliste plutôt que de vous précipiter vers les colliers anti-aboiement.

    Les situations généralement les plus problématiques avec les aboiements se passent quand le chien tente d'avertir et quand il est seul et anxieux. Pour ces deux cas, les aboiement peuvent durer et être extrêmement énervants, pour le propriétaire comme pour les voisins.

    QUAND LE CHIEN TENTE D'AVERTIR

    Le chien se précipite en général vers la porte et commence à aboyer par des séquences de vocalises courtes et répétées fréquemment.
    Nombre de propriétaires réagissent alors en tentant de faire taire leur chien. Ce qui se manifeste le plus souvent par des injonctions peu amicales du genre "tais toi !", "la ferme !", "au pied !", etc.
    De là à dire que ces propriétaires se mettent à aboyer en réponse aux aboiements de leur chien, il n'y a qu'un pas. Tout cela montre qu'on ne comprend pas son chien.

    La meilleure façon d'apaiser le chien dans ce cas, est de lui montrer qu'on a compris son message.
    Pour cela, il suffit de s'approcher de la porte, de faire mine de vérifier s'il y a vraiment un problème et d'attendre que le chien se calme. Dès que c'est le cas, il faut penser à féliciter son chien et à le caresser. Mais uniquement dès qu'il a cessé ses aboiements.

    En montrant que l'on comprend ce que le chien veut nous dire, on l'incite inévitablement à moins aboyer. En le récompensant dès qu'il se calme, on renforce le comportement "se calmer dès que le propriétaire est là".

    QUAND LE CHIEN N'A DE CESSE D'ABOYER QUAND IL EST SEUL

    De nombreux chiens passent des journées entières à être seuls et à n'avoir rien à faire. Parmi ces chiens, certains souffrent d'anxiété, de frustration ou encore d'ennui. Et cela peut amener à des comportements destructeurs, à de la malpropreté et à des aboiements... qui semblent interminables et insupportables pour les voisins.

    Dans ce genre de cas, le chien aboie pour traduire une émotion mais aussi parce qu'il attend une solution à une situation qu'il vit mal. Sans doute espère-t-il qu'ainsi son propriétaire reviendra plus vite.
    Il n'y alors pas à agir sur les aboiements mais sur ce qui cause l'aboiement : un mal-être.

    Je n'ai jamais pensé que laisser un chien seul 8 heures par jours était une bonne chose pour lui. Parfois, il peut même être seul pendant plus de 10 heures ; livré à lui-même et à ne pas savoir quoi faire pour se sortir de là.
    Le chien est un animal qui a besoin d'activité et de présence, il importe donc de trouver des solutions pour alléger son calvaire.

    Il faut d'abord porter une attention particulière aux rituels de départ.
    Prendre son manteau, mettre ses chaussures, prendre son sac, s'habiller, prendre les clés, etc. Tout ces gestes peuvent constituer des rituels de départ que le chien peut interpréter en tant qu'absence imminente. Et il peut même anticiper cette absence par conditionnement classique. C'est à dire qu'à force d'avoir assisté aux mêmes rituels, il peut anticiper la situation désagréable qui va suivre et devenir anxieux avant même que son propriétaire ne soit parti.
    Tant que faire se peut, il faut limiter ces rituels. Et on peut même effectuer de faux départs pour un contre-conditionnement classique. On se prépare normalement mais on ne part pas immédiatement après. Ou alors on part mais pour revenir très peu de temps après. On brouille ainsi le message qui signifiait au chien qu'il allait se retrouver seul.
    Par la suite, on augmente peu à peu la durée pendant laquelle le chien se retrouve seul.

    Afin de couper la journée, le propriétaire peut aussi :

    • se débrouiller pour rentrer chez lui à mi-journée
    • faire appel à son entourage (voisins, famille, amis) pour venir s'occuper un peu du chien, le sortir, le nourrir, changer son eau.
    • faire appel à un dog sitter. On peut en trouver ici par exemple : http://www.dogsitting.fr/

    Et parallèlement, on peut aussi proposer à son chien une activité alimentaire pendant nos absences. S'il est nourri avec des croquettes, on peut en disperser quelques unes sur une large surface au sol, en mettre d'autres au fond d'une boîte en carton recouverte de jouets et encore d'autres dans un jouet distributeur de croquettes. Cela devrait l'occuper un peu. 

    Toutes ces méthodes peuvent participer à diminuer l'anxiété du chien et donc son besoin d'aboyer.
    Pour plus d'informations sur l'anxiété, je vous propose la lecture de l'article : Anxiété de séparation, hyperattachement et détachement.

     

    Lire la suite

  • 7 conseils pour éviter une torsion de l’estomac chez le chien

    Les chiens de grandes tailles sont plus susceptibles que les autres chiens d’attraper une torsion de l’estomac. Certaine lignée peuvent également être concerné plus que les autres. La torsion de l’estomac est une maladie, pouvant conduire à la mort de l’animal si elle n’est pas soignée à temps.

    Qu’est-ce qu’une torsion de l’estomac chez le chien ?

    Une torsion de l’estomac arrive parfois à la suite d’un important effort physique, qui suit un gros repas, le stress joue aussi un rôle.

    Un chien qui est atteint d’une torsion de l’estomac souffre terriblement. Le Syndrome de Dilatation Torsion d’Estomac chez le chien est une urgence vétérinaire. Si votre chien commence à s’agiter et refuse (souvent) de se coucher, qu’il se met à respirer plus vite qu’avant, qu’il a le ventre gonflé et essaie de vomir sans y arriver (du coup il bave beaucoup), conduisez-le d’urgence à la clinique vétérinaire la plus proche, vous n’avez au mieux que quelques heures devant vous.

    La mise en place d’une sonde dans son estomac ainsi qu’une opération chirurgicale, sera souvent nécessaire, pour sauver la vie de votre animal. La torsion de l’estomac faisant beaucoup de dégâts internes, il faudra attendre 15 jours après l’opération pour être sûr que l’animal est hors de danger. Si le chien souffre trop et que l’opération n’est plus possible, votre vétérinaire vous proposera certainement de l’euthanasier.

    Comment éviter une torsion de l’estomac à son chien?

    Pour éviter que votre chien ne fasse une torsion à l’estomac, dont l’issue peut lui être fatale, vous devez prendre quelques précautions:

    1 – Faites manger à votre chien plusieurs portions de nourritures en les espaçant un peu dans le temps (par exemple en trois repas) plutôt que de le laisser manger à volonté ou de ne faire qu’un seul repas. De même pour l’eau que vous devez lui retirer pendant les repas et lui remettre que 30 min après.

    2 – Nourrissez (raisonnablement) votre chien avec aliments qui lui sont adaptés et qu’il n’ingérera donc pas trop rapidement. Pas de nourriture à volonté.

    3 – Laissez votre chien digérer tranquillement ses repas. Pas question de prévoir une activité sportive ou physique juste après. Après le repas c’est repos obligatoire.

    4 – Évitez les situations stressantes. Un chien angoissé peut faire une torsion de l’estomac.

    5 – Assurez-vous que votre chien mange doucement.

    6 – Si vous avez plusieurs animaux (chiens ou chats), prenez soin de les faire manger avec une distance de sécurité. Le chien mange plus vite lorsqu’un de ses congénères est à coté de lui.

    7 – Évitez les gamelles en hauteurs. Elle augmente la vitesse d’absorption des aliments.

    Certains maitres qui ont des chiens de races dites « à risque » font opérer leur chien (à titre préventif ou afin d’éviter une récidive) pour leur faire attacher l’estomac. Cette opération s’appelle la gastropexie.

    Lire la suite

  • Voyager avec son chien en voiture

    98 % des automobilistes interrogés avouent ne pas attacher leur animal de compagnie lors des trajets en voiture. On voit même certains conducteurs de scooter placer leur chien entre leurs jambes... On imagine le résultat en cas d'accident...

    Les professionnels sont obligés de passer une formation et de faire aménager leur véhicule pour transporter les animaux de compagnie. Ce n'est encore le cas pour les particuliers pourtant :

    • En cas de stress, de peur, votre chien peut paniquer et se réfugier dans vos jambes, bloquant la pédale de frein.
    • En cas d’accident votre chien devient un véritable missile, percutant le pare-brise et vous emportant au passage.
    • En cas d’ouverture de portière, votre chien peut fuguer et provoquer un accident ou se faire écraser
    • Se rajoutent les problèmes de dégradations, de mictions, de poils...

    Il est donc primordial de bien installer son chien, en le protegeant des chocs et en prémunissant également les autres passagers en cas d'accident. Faut-il encore savoir où et comment installer son chien en voiture. Il existe de nombreuses possibilités mais toutes ne sont pas éfficaces...

    Démonstration en vidéo avec cette série de crash-tests très bien réalisée.

    Lire la suite

  • Rééduquer un chien agressif avec la nourriture

    Idéalement tout propriétaire de chien doit habituer son animal, dès les premiers jours à ce que n'importe qui puisse mettre la main dans sa gamelle, voire même lui retirer sa ration, sans qu'il ait la moindre réaction et en le récompensant à chaque fois.

    Si vous n'avez pas travaillé cet exercice, à la puberté votre chien risque de devenir agressif voire mordeur lorsque quelqu'un s'approchera de sa gamelle. Il y aura un réel risque pour les enfants qui représentent 80% des victimes de morsures. 

    La méthode pour rééduquer votre chien agressif:

    Cela ne sert à rien de violenter le chien, de lui crier dessus ou de jouer les "mâles dominants". Vous n'êtes pas un chien, n'essayez pas de vous comporter comme tel... Ces approches sont totalement dépassées et ne servent qu'à prouver au chien que vous êtes effectivement une menace.

    Il y a de heureusement de nombreuses façons d'intervenir en douceur selon les méthodes modernes de renforcement positif. Le principe est globalement toujours le même : le "contre-conditionnement" (avec ou sans clicker, chacun ses goûts).

    On va s'approcher de la gamelle du chien, chaque jour de plus en plus près. A chaque fois que le chien reste calme, on va le récompenser par une friandise encore plus appétissante que ses croquettes habituelles. Ainsi le chien va vite comprendre que la main de l'homme n'est pas une menace pour lui et que, au contraire, sa présence apporte des bienfaits.

    Pour les chiens les plus agressifs, on peut utiliser une fausse main (en vente par correspondance mais facile à bricoler une avec un gant en caoutchouc). Au fur et à mesure des exercices, on va tout doucement retirer cette main artificielle et utiliser la nôtre.

    Selon le principe de Ian Dunbar, il faut largement féliciter le chien AVANT et APRÈS l'exercice et le sanctionner par un simple "Non" en cas d’échec.

    Voici une démonstration en vidéo, sans violence, sans cri, sans "domination" ridicule. Vous trouverez d'autres techniques plus en douceur encore mais celle-ci a l'avantage d'être accessible pour les débutants et relativement rapide à mettre en place (premiers résultats après environ 1 semaine).

    Néanmoins nous vous conseillons de faire appel à un professionnel de l'éducation canine pour la mettre en place.

    Articlue du site : http://www.ecoledeschiens.com/blog/58-reeduquer-un-chien-agressif-avec-la-nourriture.html

    Lire la suite

  • Comment faire pour que deux chiens s’entendent ?

    Le plus difficile est probablement de trouver un juste équilibre entre laisser faire et intervenir. Mais plus vous connaissez le langage des chiens et plus c’est facile de voir quand vous devez intervenir ou pas.

    N’hésitez pas à observer des chiens interagir, en liberté si possible. Un parc à chiens est vraiment un endroit idéal pour ça. Allez-y aussi sans votre chien. Quand votre chien fait partie des protagonistes, ce n’est pas pareil. Vous le surveillez et vous pouvez manquer beaucoup de messages que les chiens s’envoient.

    Les chiens s’envoient des tas de messages pour communiquer. Certains de ces messages nous paraissent violents. Il y a même beaucoup de gens qui ne les considèrent pas comme des messages mais comme des agressions. Ce serait intolérable que nos chiens nous envoient, à nous, certains de ces messages.

    Mieux connaître le mode de communication du chien peut beaucoup vous aider à faire la différence entre un chien qui a l’intention de blesser un autre chien et un chien qui dit « non ».

    Même si certains chiens disent « non » de façon mal polie, c’est non. Ce n’est pas « j’aurai ta peau ! »…

    Trouver le juste équilibre entre laisser faire et intervenir, c’est probablement laisser dire « non » et laisser l’autre chien comprendre que non, c’est non. Vous intervenez quand le « non » devient un « j’aurai ta peau ! » ou quand le chien qui se fait rabrouer ne comprend vraiment pas – ce qui peut d’ailleurs pousser un chien qui dit « non » poliment au départ, à dire « j’aurai ta peau ! »…

    Préparer la 1ère rencontre :

    1. de faire une rencontre sur le trottoir et de monter dans l’appartement seulement après une première promenade ensemble
    2. de ranger tous les jouets du petit chien, possessif à ses heures
    3. de prévoir de quoi les séparer au cas où pour ne pas avoir de réflexe sous le coup de la panique
    4. de poser le tapis de ma chienne dans un coin et de lui montrer tout de suite sa nouvelle place
    5. de fermer la porte de la cuisine quand l’un d’eux est en train de manger

    Nous ne pouvons pas décider que deux chiens vont s’entendre. Nous ne pouvons que nous préparer le plus possible, le mieux possible. Ceci demande de bien connaître les chiens.

    Faites comme si de rien n’était. N’en faites pas une montagne, de cette rencontre. Ne dites pas « allez, dis bonjour »  Faites-en un « non événement ».

    Ce qui est inquiétant dans ce genre de situation, c’est quand un des chiens semble constamment surveiller l’autre (ou que les deux se surveillent). 

    La vigilance se relâche au fur et à mesure que les choses se passent bien. Sinon, vous devez continuer à faire attention aux signes inquiétants et aux situations à risque.

    Il faut bien observer ce qui se passe pour savoir ce que l’on peut se permettre.  Avec certains chiens, rester dans la cuisine alors que le repas est en cours de préparation, c’est déjà chercher les ennuis.

    Il faut aussi respecter « qui » sont les chiens. Par exemple, si vos chiens ne jouent pas ensemble, ce n’est pas la peine d’essayer de les faire jouer ensemble.

    Attendez que quelque chose de bien se produise naturellement pour féliciter les chiens. La scène du bisou ou toute autre scène que vous rêveriez de voir, se produira peut-être un jour, et peut-être jamais.

     

    Nous le savons tous, nos chiens se calquent sans cesse sur nos émotions. Nous leur communiquons beaucoup de choses sans le vouloir, y compris notre stress.

    Si votre stress a du bon parce qu’il vous aide à rester vigilant(e), il peut aussi tout gâcher si vous voulez que deux chiens s’entendent.

    Trop de stress, cela ne vous aide pas à avoir les bonnes réactions. Vous risquez de mal réagir au mauvais moment (gronder quand ça ne vous plaît pasalors que pour mettre toutes les chances de votre côté, il faut bien réagir au bon moment (récompenser quand ça vous plaît) !

    N’hésitez pas à offrir aux deux chiens qui vont se rencontrer et peut-être cohabiter, UN MAXIMUM d’opportunités de libérer leur énergie ailleurs que l’un sur l’autre !!!

    Cela dépend des chiens. Promenades à rallonge, jeux et séances éducatives pourraient suffire à remplir leurs journées. Sinon, faites-les courir.

    article extrait de di site : http://ouafmag.com/comment-faire-pour-que-deux-chiens-s-entendent/

  • Platform Exercise

    Vidéo pour apprendre les position de HTM gâce à une plateforme.

    Cette technique est de plus en plus utilisé.

    Lire la suite